Tour de France - Axel Laurance : «On ne peut pas être gentil avec tout le monde...»

"J'aborde vraiment ce Tour de France confiant"

"Cela a été un bon Dauphiné pour moi, et sur les Championnats de France, j'avais vraiment de bonnes jambes, ça s'est plutôt bien passé (5e aux Herbiers, ndlr). Donc j'aborde vraiment ce Tour de France confiant. J'ai hâte de découvrir les Champs-Elysées cette année (l'arrivée était à Nice en 2024, ndlr), c'est assez mythique sur le Tour. En plus avec Montmartre, il peut y avoir une effervescence encore plus forte, ça peut être vraiment sympa pour finir ce Tour. Pour la stratégie de l'équipe, il y aura le général, avec Carlos Rodriguez forcément. Et ensuite, les victoires d'étape avec Sam (Watson), Tobias (Foss), moi ou Pippo (Ganna)..." détaille-t-il.

"On a un peu ce double rôle sur cette course. On a une très belle équipe, il y a moyen de faire de belles choses tous les jours. C'est sûr que le général, on a vu que c'était très dur sur toutes les courses où participe Pogacar. Mais il faut bien se battre et essayer. Même s'il n'est pas sur le podium, Carlos montre qu'il est là depuis des années, il est solide, constant et encore jeune, il peut encore progresser", poursuit Laurance, qui revient ensuite sur le retour aux affaires du boss historique de l'écurie britannique, Dave Brailsford. "Non je ne l'ai pas encore vu, mais il me semble qu'il va venir. Je ne l'ai pas connu comme je viens d'arriver dans l'équipe, mais j'ai hâte de le rencontrer. Il a toujours été dans les environs et impliqué dans l'équipe, plutôt dans le INEOS sport. Il revient un peu plus proche, c'est bien pour nous".

"On ne peut pas se permettre de jouer sur le Tour. Tout le monde est prêt, c'est très dur de prendre une échappée. Il va falloir éviter les pièges. On va avoir un départ un peu plus nerveux que l'an passé, il y a beaucoup de choses qui peuvent être dangereuses sur cette première semaine, mais ça laisse aussi des opportunités pour des coureurs comme moi. On a forcément un peu peur, il y a de la nervosité, ça va très vite, il n'y a pas le droit à l'erreur. Tout le monde veut sa place, donc si on veut gagner, on ne peut pas être gentil avec tout le monde. Mais on le sait, c'est le vélo et le Tour de France", conclut Axel Laurance.