Tour de France - Pavel Sivakov : «Ça va peut-être être le bordel...»
Si tout va bien d'ici le Grand Départ de Florence et que les plans de l'équipe UAE Team Emirates sont respectés, Pavel Sivakov prendra part à son deuxième Tour de France en 2024 ! Nouvel arrivant au sein de la formation émiratie, le grimpeur français sera au service de Tadej Pogacar, qu'il tâchera d'accompagner du mieux possible dans la montagne, ce qui sera également le rôle d'Adam Yates, Juan Ayuso, Marc Soler et Joao Almeida. Très impressionnante sur le papier, la composition d'UAE Team Emirates - il faut y ajouter Nils Politt et Tim Wellens - a été commentée par Pavel Sivakov dans les colonnes de La Dépêche.
Vidéo - Pavel Sivakov sera avec Tadej Pogacar sur le Tour de France
Lire la suite de l'article
Tour de France 2024 : "Peut-être que ça va être le bordel !" Le Commingeois Pavel Sivakov se prépare à disputer la Grande Boucle avec Tadej Pogacar #TDF2024 #Cyclisme https://t.co/f37Qv0ZdXb via @ladepechedumidi
— La Dépêche Sports (@Ladepechesports) December 19, 2023
"On peut vraiment créer un feu d'artifice"
"Ça va être du jamais vu à mon avis. Il faudra voir comment on va fonctionner entre nous. Peut-être que ça va être le bordel (rires) mais je ne pense pas. On peut vraiment créer un feu d'artifice", confie celui qui va quitter INEOS Grenadiers à la fin de l'année après six saisons vécues dans la formation britannique. S'il sait qu'il sera souvent équipier au sein de sa nouvelle équipe, le vainqueur du Tour de Pologne 2019, du Tour des Alpes 2019 et du Tour de Burgos 2022 n'a pas pour autant mis ses ambitions personnelles de côté, loin de là.
Tour de France - L'armada UAE pour le Tour... quatre leaders potentiels ! #Pogacar #WeAreUAE #TDF2024 #Ayuso #Giro #Yates https://t.co/sA3l3noJ7K #cyclisme #cycling
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) December 19, 2023
"Il faut que j'ai plus confiance en mes capacités"
"Remporter un Paris-Nice, le Tour de Catalogne ou le Tour de Romandie serait déjà un très bon départ pour rentrer dans la ligue des très gros coureurs. Gagner un Grand Tour serait le rêve ultime. J'ai envie d'y croire", explique-t-il, avant de parler de son parcours depuis son passage chez les professionnels en 2018. "J'ai performé dès ma deuxième saison chez les pros. Après ça, je me suis mis une pression énorme. J'ai eu des moments de malchance, beaucoup de doutes", raconte l'Occitan d'adoption, qui met le psychologique en avant pour expliquer le fait qu'il n'a pas encore atteint sa plénitude. "Les 10% qui me manquent, je pense que c'est surtout mental. Il faut que j'ai plus confiance en mes capacités", conclut Pavel Sivakov.
Nicolas Vinokourov : "J'ai grandi chez Astana depuis que j'ai 8 ans"