Tour d'Espagne - Torstein Traeen : «On va voir si je peux le faire ou pas...»
Quel début de Tour d'Espagne pour Torstein Traeen (Bahrain Victorious) ! Porteur du maillot rouge depuis la 6e étape jeudi, où il avait terminé à une superbe 2e place, il se bat depuis pour le conserver face aux attaques des cadors, et notamment du grand favori Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike). Lâché tôt dimanche dans la montée finale, il a parfaitement géré son effort pour finalement terminer dans le groupe des principaux outsiders à la victoire finale, lui permettant ainsi de conserver son maillot rouge pour plus de 30 secondes sur Vingegaard avant la première journée de repos. Néanmoins, il s'attend à ce que les prochains jours soient difficiles, et ce dès mardi lors de la 10e étape.
Vidéo - Torstein Traeen le leader de La Vuelta avant la 10e étape !
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"J'espère pouvoir terminer dans le top 10 du général"
Le Norvégien s'est exprimé ce lundi lors de la première journée de repos, évoquant la 9e étape de dimanche et son souhait de conserver sa tunique : "L'objectif, c'est de garder le maillot rouge un jour de plus, on va voir si je peux le faire ou non. J'espère avoir de meilleures jambes demain (mardi) que dimanche. Si je n'en suis pas capable, c'est comme ça, mais j'aimerai bien terminer au moins dans le top 10 du général. Je dois continuer à faire la même chose dans les jours à venir, en espérant que mes jambes soient en meilleur état qu'hier. Dimanche, dans la montée finale, j'ai d'abord roulé à mon rythme, et j'ai réussi à revenir sur le grand groupe juste avant la ligne d'arrivée. C'est ce qui m'a permis de conserver le maillot avec 37 secondes d'avance".
Il poursuit sur les changements qu'entraîne le port du maillot rouge pour lui et son équipe : "Tu dois plus contrôler que dans les autres courses quand tu as le maillot de leader. Mais on a de la chance, car Jack (Haig) a beaucoup d'expérience, il a déjà été sur le podium lui-même, il sait ce qu'il faut faire. Il arrive vraiment bien à contrôler, même s'il n'est qu'à 75% de ses capacités. On a aussi Matthijs (Paasschens), Finlay (Pickering), Nicolo (Buratti) et Roman (Ermakov), qui courent leur premier grand tour ; et bien sûr deux coureurs de classe mondiale avec Santiago (Buitrago) et Antonio (Tiberi). Il n'y a pas grand-chose à dire sur eux. Je suis vraiment reconnaissant d'avoir ce genre de personnes autour de moi", conclut-il.

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