Route - Miguel Indurain : «Le cyclisme est devenu un sport différent...»

Grande figure du cyclisme espagnol et international dans les années 1990, Miguel Indurain - quintuple vainqueur du Tour de France - a ainsi vu son sport évoluer. L'Espagnol a évoqué les nombreuses différences entre le cyclisme d'avant et celui d'aujourd'hui. "Le cyclisme est devenu un sport complètement différent. Avant, c’était un prix de finir dans le top dix d’un Grand Tour, mais maintenant ça n’en vaut plus la peine. Seule la victoire compte. Cela ne s’applique pas seulement au cyclisme, mais au sport en général. C’est seulement important de gagner. Un cycliste professionnel m’a dit que le sport est très stressant de nos jours. Ils finissent par être plus fatigués dans la tête que dans les jambes, car ils doivent passer toute la journée à manger, à s’entraîner, à voyager... Ils doivent être présents toute la journée, ce qui les rend très stressés mentalement", explique-t-il à Diaro del Triathlon.

Vidéo - Miguel Indurain, quintuple vainqueur du Tour de France

📷🚲 Connaissez-vous un monument dédié au cyclisme dans votre région ? Partagez-vous une photo? Voilà la première: Miguel Indurain, Villava.😊

📷🚲 Do you know any monument dedicated to cycling in your area? Do you share a photo?
The first one: Miguel Indurain, Villava.😊 pic.twitter.com/aICA38ZNgS

— Grand Départ Pays Basque 2023 (@letour_euskadi) November 22, 2022

Christophe Riblon : "Je trouve que le cyclisme a évolué positivement..."

Récemment interrogé au micro de Cyclism'Actu, Christophe Riblon - ancien coureur professionnel et désormais consultant vélo sur La Chaîne L'Équipe durant toute la saison - a également fait l'état des lieux du cyclisme d'aujourd'hui : "Il y a sûrement des choses à revoir, mais je trouve que le cyclisme a évolué positivement, et notamment au niveau de l'encadrement qui est mis en place autour des coureurs. Le niveau de performances des coureurs est très élevé, mais toutes les compétences qui sont mises autour d'eux le sont aussi. On essaye d'aller chercher tous les petits pourcentages - ce qu'on appelle les gains marginaux - pour arriver à être performant. Quand j'ai arrêté, ça commençait à arriver au sein de l'équipe, et j'aurais aimé aujourd'hui découvrir ça de l'intérieur en tant que coureur et voir quel niveau de performance j'aurais pu atteindre. On essaye de tirer le meilleur de chaque athlète et c'est ça qui fait le vélo est beau. Moi, je le trouve beau le vélo d'aujourd'hui, il se passe des choses sur toutes les courses."