Matériel - Sorius invitée comme start-up au Web Summit de Lisbonne

Alexandre Rispal, vous êtes le co-fondateur de Sorius en charge du développement business en France et à l’international. Après l’intégration de la société dans le programme d'accélération mondial IBM/Village Capital, Sorius a été retenue dans le programme Alpha du Web Summit à Lisbonne, par le passé les startups Alpha retenues ont été Twitter ou Spotify à titre d’exemple. Vos ambitions à l'international s'installent très rapidement. Expliquez-nous la présence de Sorius au Web Summit de Lisbonne, l’un des plus grands rendez-vous pour les startup en Europe qui se déroule du 1er au 4 novembre ?

AR : Sorius est une entreprise dont la vocation est d’accompagner les cyclistes du monde entier. Notre plateforme de coaching adaptatif intègre des innovations technologiques uniques. Le Web Summit accueille 70 000 participants dont les plus grands investisseurs au monde et les sociétés technologiques de pointe, tous secteurs confondus. Après un process rigoureux de sélection, nous avons été retenus dans le programme Alpha avec la possibilité de bénéficier d’un stand sur place dans le secteur Sportech. Il s’agit d’une formidable reconnaissance du potentiel international de Sorius.

Depuis votre intégration chez IBM Hyper Protect Accelerator au USA, votre vision mondiale s’est-elle accélérée ?

AR : Nous avons reçu des centaines de demandes de clients cet été venant de Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et même des Etats-Unis. Nous pensions avancer dans 12 mois à l’étranger. Face à ces demandes nous avons décidé d'accélérer notre ouverture pour répondre aux besoins de la communauté des cyclosportifs qui sont plus de 15 millions en Europe. Dès le premier trimestre 2023, plusieurs pays européens pourront bénéficier du coaching Sorius qui restera au même prix, 10 euros par mois.

A vous lire, l'objectif de Sorius est de devenir le leader de l'entraînement cycliste, à l’image de Zwift ou de Strava, est-ce réalisable ?

AR : Plus qu’un objectif, cela fait partie de notre ADN. Sorius est une marque globale d’entraînement cycliste qui propose un écosystème qui s’enrichit tous les jours pour vivre sa passion à fond. Est-ce que c’est réalisable ? Nous sommes convaincus qu’il est tout à fait possible de bâtir un champion européen et mondial à partir de la région Grand-Est. Nous avons le savoir-faire cycliste avec Niels Brouzes et nos ambassadeurs, nous avons le savoir-faire technologique avec notre équipe IT et Florent Polizzi (co-fondateur de Sorius), nous avons le savoir-faire business. Le principal danger serait de ne pas aller assez vite.

Avec les Jeux Olympiques de Paris 2024, Sorius pourrait-il devenir un fleuron de la sportech française ?

AR : Notre ambition est d’accompagner progressivement tous les cyclistes. Des cyclosportifs aux personnes utilisant le vélo pour prendre soin d’eux sans ambition de performance. Les JO vont être une formidable fête du sport santé et un grand moment pour inciter à utiliser le vélo comme moyen de transport écologique. A ce titre, nous sommes actifs dans plusieurs initiatives : accompagnement de jeunes athlètes pour atteindre leur rêve de participer aux JO au travers d’une politique de give back, investissement fort dans CyclingTech France afin d’aider à la structuration des startups du vélo. Nous voyons dans les JO la formidable opportunité de faire gagner la France du vélo ! A ce titre, Sorius sera un incontournable de la sportech.