Route - Lenny Martinez: «J'aimerais progresser sur les classements généraux...»

"Moi je sais que je n'ai pas voulu tricher"

Sur le Tour, une séquence montrant Lenny Martinez s’accrochant à une voiture dans l’ascension d’un col a suscité de vives réactions sur X. L’épisode, largement relayé, a valu au coureur un flot de commentaires négatifs, certains l’accusant de tricherie. "Forcément, ça touche un peu, vu que tu vois tout ce qui se dit sur les réseaux", confie-t-il. "Même si j’essaie de ne pas trop regarder, je suis tombé dessus." Le jeune grimpeur assume son erreur mais refuse toute accusation d’intention frauduleuse. "Je sais que je n’ai pas voulu tricher. Quand je regarde la vidéo, je vois des choses qui ne vont pas, mais c’était un manque de lucidité. Les gens ne comprennent pas qu’à ce niveau-là, on a le droit à quatre secondes." L’incident avait fait réagir Thibaut Pinot, ancien coéquipier de Martinez chez Groupama-FDJ, qui s’était publiquement écœuré du geste. Une sortie à laquelle le coureur cannois répond avec retenue. "Je n’ai pas grand-chose à dire, je ne sais pas pourquoi il a réagi comme ça et de cette manière."

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— PINOT Thibaut (@ThibautPinot) July 24, 2025

"Je suis en constante progression, cette année j'ai encore passé un cap"

Malgré cet épisode difficile, Lenny Martinez reste concentré sur la suite. Satisfait de ses premières victoires World Tour sur Paris-Nice, le Tour de Romandie et le Dauphiné, il mesure le chemin parcouru sans se projeter trop vite. "Je ne pensais vraiment pas remporter des courses de ce niveau-là. Je suis en constante progression, j’ai encore passé un cap, et si ça continue comme ça chaque année, ça pourrait être bien pour la suite." Le Cannois reconnaît toutefois qu’il doit encore gagner en régularité pour espérer viser un classement général. "Le niveau est tellement relevé. Pour gagner une course, il faut être fort et avoir de la chance. Parfois, on est bien, parfois moins, et à ce niveau-là, ça se paye cash." Ambitieux, il souhaite désormais "progresser dans les classements généraux" tout en continuant à jouer les étapes. Martinez se réjouit aussi de la montée en puissance de sa génération : "Il y a Paul Seixas, Kévin Vauquelin, Romain Grégoire, Paul Magnier… En tant que Tricolore, ça me fait kiffer qu’on soit plusieurs."