Route - Cian Uijtdebroeks: «Evenepoel avait déjà gagné à mon âge mais...»
Devenu professionnel en entrant chez BORA-hansgrohe l'année dernière, le vainqueur du Tour de l'Avenir 2022, Cian Uijtdebroeks a déjà commencé à faire ses preuves dans le peloton au plus haut niveau. 9e du Tour de Catalogne, et 2e du classement des jeunes sur cette même course, le Belge s'est confié sur ses ambitions pour le futur auprès de Wielerflits. Le jeune coureur de 20 ans a avoué vouloir "essayer un Top10" sur le Tour d'Espagne, auquel il prendra part du 26 août au 17 septembre prochain.
Vidéo - Uijtdebroeks parlait déjà de Grand Tour cet hiver !
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— BORA – hansgrohe (@BORAhansgrohe) April 27, 2023
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Cian Uijtdebroeks en progression constante
Etant donné son jeune âge et sa récente entrée dans le peloton professionnel, Cian Uijtdebroeks se veut satisfait de ses performances : "Ça a été fantastique, jusqu'à présent. D'accord, Remco avait déjà gagné à cet âge, mais j'étais très content d'avoir pu rouler dans le top 10 en Catalogne. C'est bien que je puisse déjà rouler avec les grands noms et que je puisse survivre à ces longs cols. C'était une compétition de si haut niveau.", a-t-il affirmé. Alors, même si "il y a encore des gars qui ont prouvé beaucoup plus", le Belge gagne en confiance : "Je commence à me sentir plus en sécurité dans le peloton. Je fais de petits pas et ainsi je me rapproche un peu du sommet et j'apprends à mieux courir", a-t-il expliqué.
Et pour cause, car il se dit bien accompagné par la formation BORA-hansgrohe, et apprécie la compagnie de coureurs expérimentés à son côté : "Des coureurs calmes Aleksandr Vlasov, Jai Hindley et Emanuel Buchmann...Ils vivent au jour le jour et savent où ils se situent dans le peloton. Cela m'est très utile, cela m'apaise. [...] Je ne suis pas une personne qui aime qu'on lui mette beaucoup de pression, car je me mets déjà la pression. [...] Si l'équipe me mettait la pression, ça ne marcherait pas forcément pour moi". Alors, Cian Uijtdebroeks a désormais le regard tourné sur le Tour d'Espagne, même s'il sait que la course sera difficile : "Bien sûr, c'est trois semaines… [...] Mais j'aimerais vraiment y aller, si cela ne tenait qu'à moi. Si je pouvais choisir, je le prendrais au jour le jour, sans trop de pression, mais en essayant d'aller chercher un classement. Je sais aussi que le top 5 va être terriblement difficile. Mais si nous pouvions faire en trois semaines ce que nous avons fait en Catalogne en une semaine, ce serait fantastique.", a-t-il conclu.
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