Route - Alberto Contador voit la vie en rose ... et jaune !

L'Espagnol a vu sa carrière se diviser en deux chapitres distincts sur les dernières années. Dans chacun d'eux, le rival était différent. Andy Schleck puis, Chris Froome a pris le relais. Avec ses victoires et bon nombre de ses expériences, Alberto Contador souhaite viser encore plus haut cette saison. Sa décision de cibler le Giro et le Tour de France reste un enjeu délicat et un défi des plus grands à relever.

Souvent interrogé sur sa principale rivalité et ici par le Télégraphe, Contador souligne que Chris Froome est sans aucun doute l'adversaire le plus redoutable : "Pour moi, Froome est peut-être le plus grand rival que j'ai rencontré depuis le début de ma carrière. Il y a eu Andy Schleck et à présent c'est Froome".

Cependant, même si le leader de la Team Sky a exprimé ses préoccupations sur les routes du Tour de l'édition 2015, Contador nie avoir les cartes en main nécessaires pour le désavantager : "Froome est vraiment un bon grimpeur. Bien-sûr, il détient de bonnes capacités en contre-la-montre. Je me souviens qu'en 2007, il y avait près de 120 km de contre-la-montre quand j'ai gagné pour la première fois. Mais en fin de journée, il faut savoir qu'une course reste une course. Le parcours change toujours, c'est à nous de s'y adapter".

A 32 ans, Alberto Contador reste confiant sur son envie de doubler la mise, même si cela reste l'un de ses plus grands défis : "Cela reste un risque à prendre et à assumer par la suite. Si vous êtes sur le Giro, vous ne pouvez pas être à cent pour cent dans le Tour. Le Tour de France reste la course la plus dure dans sa globalité, mais les étapes sur le Giro restent plus difficiles. Mais ce défi me motive... Si je remporte de nouveau le Tour de France, cela n'apportera rien de nouveau pour les gens. Alors que si j'arrive à remporter les deux, leur regard sera peut-être différent".

Son envie de marquer les esprits reste primordiale, en effet, remporter le Giro et le Tour la même année serait remarquable. Alberto Contador affirme vouloir que l'on se souvienne de lui à travers ses succès lorsqu'il quittera les routes. Très peu de coureurs ont réussi à atteindre ce but, le dernier en date est Marco Pantani en 1998. Cela explique donc sa principale motivation et son envie d'essayer, afin de confirmer toute sa grandeur.