ITW - Péraud : «Le Giro et les JO de Rio comme objectifs»

 

Vidéo - Le 99e Tour d'Italie à vivre avec Musement

C'était ce lundi la présentation officielle de l'équipe AG2R La Mondiale. À cette occasion, Jean-Christophe Péraud, 2e du Tour de France 2014, a répondu aux questions des médias et de Cyclism'Actu. Il parle des deux objectifs de sa dernière saison professionnelle, le Giro et les Jeux olympiques, et revient sur une affaire qui continue de faire couler beaucoup d'encre : le vélo à moteur et le dopage technologique.

 

Jean-Christophe, comment abordez-vous cette saison ?

Avec de l'envie et de l'appréhension comme à chaque début de saison. Je suis impatient de retrouver mon meilleur niveau. J'ai passé de merveilleuses années en pratiquant le cyclisme, donc j'ai envie de conclure en beauté.  

 

Ne pas disputer le Tour de France, ça enlève de la pression ?

Le Tour est une épreuve que j'affectionne. Maintenant la pression se redirige sur le Giro. J'ai envie de bien faire là-bas. C'est une course aussi belle que le Tour et j'espère avoir de beaux objectifs sur le Tour d'Italie.

 

Ce serait quoi une sortie réussie ? 

Tout simplement me battre avec les meilleurs pour les premières places. Le podium serait une cerise sur le gâteau. 

 

Pourquoi le Giro plus que le Tour de France cette année ?

C'est une course que je n'avais jamais faite. J'avais envie de faire les trois grands Tours pour tirer ma révérence, même si j'ai une participation à La Vuelta dans des conditions un peu particulières et soldée par peu de réussite. Je voulais voir les trois grands Tours avant ma révérence.

 

Les Jeux olympiques sont également un objectif à part entière ?

Oui, la saison est assez longue pour avoir plusieurs objectifs. J'en ai un au mois de mai et, si tout se passe bien, un autre en août. Je me suis construit autour du rêve olympique à l'époque où je faisais du VTT. Ce serait une touche particulière de terminer par une Olympiade. 

 

Quel est votre point de vue sur l'affaire du vélo à moteur découvert à Zolder ? 

C'est désespérant tout simplement. Je pense que c'est peut-être plus facile à déceler que le dopage "biologique". Il faut mettre des contrôles systématiques et réguliers pour s'affranchir de ce genre de problèmes. Ce sont des cas ponctuels et rares. 

 

Si on trouve cela chez les Espoirs, ça veut dire que c'est répandu chez les professionnels ? 

Je ne pense pas, je n'espère pas. Peut-être que je ne m'aperçois pas de certaines choses. Peut-être que ça s'est passé de manière ponctuelle et que ce n'est déjà plus d'actualité.

 

Vous avez déjà eu des doutes ?

Non, absolument pas. 

 

Propos recueillis par Alban Lepoivre pour Cyclism'Actu.

 

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