. ITW - Lavenu : «Bardet sur le podium du Tour de France»

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C'était ce lundi la présentation officielle de l'équipe AG2R La Mondiale. À cette occasion, le manager de l'équipe, Vincent Lavenu, a répondu aux questions de Cyclism'Actu. Il insiste notamment sur les ambitions croissantes de l'équipe, notamment sur la grande Boucle et revient sur une affaire qui continue de faire couler beaucoup d'encre : le vélo à moteur et le dopage technologique.

Vincent, une nouvelle saison débute et qui dit nouvelle année dit nouvelles ambitions ?

Oui, bien sûr, et toujours à la hausse. Avec l'effectif dont dispose AG2R La Mondiale cette année, nous avons des raisons d'être ambitieux. Ces trois dernières années, nous avons été réguliers sur les plus grandes courses, notamment le Tour de France où l'on a remporté des étapes et le classement par équipes. Les meilleurs coureurs ont été conservés, nous voulons donc faire encore mieux.

24 victoires en 2015, avez-vous un chiffre en tête pour 2016 ?

Au moins 25. Nous avons la chance d'avoir un partenaire depuis déjà quelques années et qui va poursuivre jusqu'en 2018 : il ne faut pas oublier que c'est d'abord du sport, certes, mais il y a aussi une entreprise derrière, que nous souhaitons récompenser.

Le Tour de France sera l'objectif pour 2016. Pensez-vous qu'un podium soit envisageable ?

En tous cas, le Tour 2016 est taillé pour que les cyclistes français puissent faire de grandes choses. Je ne serais pas surpris qu'un Français parvienne à accrocher le podium, et pourquoi pas Romain Bardet. Une ou plusieurs victoires d'étape seront dans tous les cas nécessaires.

Revenons sur l'actualité. L'affaire du vélo à moteur en Belgique vous fait-elle soupçonner la présence de machines comme celles-ci dans le peloton professionnel ?

Des suspicions très fortes existaient depuis quelques temps. Quelqu'un s'est fait prendre, espérons que cela ne se reproduise pas, surtout quand l'on sait à quel point le cyclisme a souffert ces dernières années.

Mais les instances sont-elles armées pour combattre ces fléaux ?

Je pense, l'on a notamment vu arriver des scanners déstinés à vérifier la présence ou non de moteurs dans les vélos. Mais on sait aussi que la technologie évolue très rapidement de l'autre côté. Il est incroyable de penser que l'on peut être trompé de la sorte, en tous cas il faut que l'UCI redouble de vigueur et de vigilance.

Propos recueillis par Alban Lepoivre pour Cyclism'Actu.