Tour d'Italie - Le Giro 2025... encore deux semaines et quelques kilomètres
Par Cyclism'Actu le 21/05/2025 à 17:03
Ce Giro d'Italia 2025 promet encore des émotions fortes, des duels intenses et des étapes spectaculaires. Les coureurs, les paysages et les défis s'entrelacent pour offrir une édition à la hauteur de la légende. Voici un tour d’horizon de cette édition hors du commun.
Vidéo - C'est l'actuel maillot Rose du Giro d'Italia 2025 !
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Une course mythique au cœur de l’histoire
Le Giro est né en 1909, créé par La Gazzetta dello Sport. L’objectif était de concurrencer le Tour de France. Dès les premières années, la course a marqué les esprits. Des figures légendaires comme Coppi et Bartali s’y sont illustrées. Chaque génération a vu émerger de nouveaux héros. Le Giro raconte des histoires uniques, des rebondissements, des drames, des succès inattendus. Une véritable série à épisodes. Le maillot rose est devenu un symbole : celui de la résistance, du panache et de la stratégie. Le public italien reste fidèle. Chaque année, les routes se parent de rose. Les tifosi envahissent les cols. Les cloches retentissent aussi, les chants célèbrent chaque passage. La passion transperce l’écran et galvanise les coureurs. Ce lien unique entre sport et culture ne faiblit pas.
L’Albanie a accueilli la 108e édition du Giro d’Italia
Pour la première fois, le Giro partira d’Albanie. Tirana ouvrira le bal : une manière de renforcer les liens avec les Balkans. C’est l’occasion de faire rayonner le cyclisme dans une région en plein essor. La capitale s’apprête à vivre un moment unique, entre fierté nationale et engouement populaire. Les rues seront en fête, les écoles fermées, et les médias locaux mobilisés. Le Giro va au-delà d’une simple compétition. C’est un mélange d’émotion, de stress et d’intensité. C’est d’ailleurs pour cela que le cyclisme gagne en popularité auprès des casinos en ligne. Smart Betting Guide en témoigne. Plusieurs plateformes recommandées par le site proposent différents paris sur le cyclisme. Le tracé de cette édition comprend 21 étapes. Le parcours totalise près de 3400 km. Il alterne entre montagne, plaine et contre-la-montre. Les Alpes italiennes reviendront en force. Certaines ascensions s’annoncent redoutables. Des pourcentages à deux chiffres, des cols interminables et des descentes techniques mettront les coureurs à rude épreuve.
Étape 1 : Tirana – Shkodër (180 km)
Cette première étape, longue de 180 km, relie Tirana à Shkodër, au nord-ouest du pays. C’est une étape plutôt plate, idéale pour les sprinteurs.
Étape 2 : Shkodër – Kukës (160 km)
Les coureurs affrontent une journée vallonnée, avec des cols modérés. Ce parcours est parfait pour les échappées.
Étape 3 : Kukës – Pristina (150 km)
Pristina, capitale du Kosovo, accueille cette étape de transition. Le peloton parcourt des routes vallonnées avec peu de dénivelé.
Étape 4 : Pristina – Mitrovica (135 km)
Un autre tracé vallonné traverse le nord du Kosovo. Les coureurs devront gérer une série de petites montées et descentes.
Étape 5 : Mitrovica – Novi Sad (175 km)
Le peloton entre en Serbie. Une étape légèrement plus plate, mais avec un vent qui pourrait jouer un rôle important.
Étape 6 : Novi Sad – Belgrade (145 km)
Le parcours entre Novi Sad et Belgrade est relativement simple. Les sprinteurs auront ici une belle occasion de briller.
Étape 7 : Belgrade – Niš (200 km)
Cette étape comprend de longs segments plats, mais quelques montées légères offriront de petites opportunités pour les grimpeurs.
Étape 8 : Niš – Skopje (170 km)
Les coureurs traversent la frontière entre la Serbie et la Macédoine du Nord. Le parcours vallonné pourrait offrir une belle échappée.
Étape 9 : Skopje – Ohrid (150 km)
Ohrid, magnifique lac en toile de fond, accueille une étape avec quelques petites ascensions, idéale pour les puncheurs.
Étape 10 : Ohrid – Tirana (160 km)
Retour à Tirana après une étape un peu plus difficile. Les coureurs doivent gérer quelques montées et descendre dans de fortes températures.
Étape 11 : Tirana – Valona (175 km)
Le parcours longe la mer Adriatique, offrant des paysages idylliques. La côte est venteuse, ce qui peut perturber le peloton.
Étape 12 : Valona – Brindisi (140 km)
C'est une étape transfrontalière entre l’Albanie et l'Italie. La traversée en ferry marque une pause logistique qui casse le rythme habituel de la course.
Étape 13 : Brindisi – Matera (160 km)
En Italie, cette étape est marquée par un profil vallonné. Les coureurs devront négocier des montées courtes, mais intenses.
Étape 14 : Matera – Potenza (180 km)
Les coureurs affrontent une journée plus difficile avec des ascensions à haute intensité. L’étape se termine sur une montée abrupte.
Étape 15 : Potenza – Salerno (190 km)
Les coureurs continuent vers le sud de l'Italie. Une étape plus roulante, mais la chaleur peut être un facteur important ici.
Étape 16 : Salerno – Naples (155 km)
Naples accueille cette étape principalement plate, idéale pour les sprinteurs, mais avec quelques virages serrés et une arrivée au sprint.
Étape 17 : Naples – Sorrente (135 km)
Cette étape courte, mais intense, comprend une montée finale difficile. Les grimpeurs pourront tester leurs forces ici.
Étape 18 : Sorrente – Caltanissetta (180 km)
L’ascension finale de cette étape en Sicile pourrait être décisive. Les montées abruptes et les descentes techniques mettent à l’épreuve les coureurs.
Étape 19 : Caltanissetta – Etna (160 km)
L’Etna sera un terrain de chasse pour les grimpeurs. Cette étape s’achève au sommet, avec des pourcentages de plus de 10%.
Étape 20 : Etna – Messine (155 km)
Une étape courte, mais difficile, avec des montées régulières. Les coureurs devront gérer la chaleur et l’humidité sur les routes étroites.
Étape 21 : Messine – Milan (175 km)
La dernière étape, un contre-la-montre plat, pourrait être décisive pour le classement général. Les spécialistes de la discipline auront leur mot à dire ici.
Le Giro, reflet d’un cyclisme globalisé et populaire
Le cyclisme change et le Giro suit ce mouvement. Des coureurs venus du monde entier s’y affrontent. L’Europe reste présente. L’Afrique, l’Asie, l’Amérique et l’Océanie, eux, apportent leur dynamisme. Cette diversité enrichit la compétition. Des grimpeurs colombiens créent la surprise. Des Australiens et Canadiens montrent leur puissance. Des coureurs africains gagnent en visibilité. Le Giro devient une scène internationale. Pour beaucoup, c’est une première grande course. Pour d’autres, le dernier grand objectif. La diffusion a changé la donne. Images en direct, réseaux sociaux, commentaires instantanés. Le Giro dépasse les frontières italiennes.Les spectateurs du monde entier suivent l’événement. Les audiences grimpent chaque année, tout comme le nombre de parieurs sur ce sport. Comme toutes les pratiques, le pari requiert toutefois du bon sens, du smart betting. Il exige rigueur, patience et discipline.
Un duel de taille entre Roglic et Ayuso
Deux favoris se détachent : Primoz Roglic et Juan Ayuso, deux profils différents, deux générations. Le Slovène affiche une expérience redoutable. Ayuso, lui, incarne la jeunesse décomplexée. Roglic possède une science de course à toute épreuve. Il sait attendre, puis frapper fort. Son passé en ski acrobatique l’a forgé. En montagne, il gère son rythme. Sur les chronos, il excelle. Chaque détail compte. Ayuso monte en puissance. Il progresse vite, il ose, il attaque. Ce Giro pourrait marquer son envol. Il a déjà impressionné sur des courses d’une semaine et vise la confirmation. La pression sera grande. La confrontation promet. Les étapes de montagne offrent un terrain idéal. Chaque ascension pourrait être décisive. Chaque descente, un défi pour le mental. Les équipes devront être préparées. Les autres favoris guettent la moindre faiblesse. Le duel Roglic-Ayuso rythmera la course. Mais les surprises ne manqueront pas. Le Giro adore les scénarios inattendus.
Les profils à suivre : de nouveaux visages pour le maillot rose
Outre Roglic et Ayuso, la compétition met en lumière d’autres figures. Mads Pedersen se présente en forme : puissant, endurant, motivé. Il peut viser les victoires d’étapes et peut-être plus, si le terrain lui sourit. Wout van Aert veut franchir un cap. Le Belge s’améliore en montagne. Son niveau en contre-la-montre reste excellent. Il peut s’accrocher avec les meilleurs. Son équipe est solide, sa polyvalence redoutable. Tom Pidcock, discret, avance sans pression. Il aime attaquer et sait gérer les parcours techniques. Son profil de puncheur grimpeur pourrait créer la surprise. Il pourrait profiter d’une course débridée. Derrière eux, d’autres noms méritent l’attention. De jeunes Italiens cherchent à briller chez eux. Un baroudeur ambitieux peut créer l’écart, un grimpeur méconnu peut s’illustrer en altitude. Le Giro aime les contes de fées.
Les défis physiques et mentaux du Giro
Trois semaines de course : le corps est mis à rude épreuve. Les étapes varient, le réveil musculaire devient un rituel. La fatigue s’accumule, les blessures apparaissent. Les coureurs affrontent la montagne, le vent, la pluie. Rien n’est simple. Manger, boire, dormir, chaque geste compte. Les soins sont quotidiens, les kinés veillent, les médecins surveillent. La météo bouleverse les stratégies : chaleur accablante ou pluie battante. Une descente mouillée devient dangereuse et une montée sous le soleil, épuisante. Le mental est sollicité, la pression est constante. Chaque décision peut avoir des conséquences. La concentration ne doit jamais flancher. Un moment d’inattention, une erreur tactique, une chute : tout peut basculer. Le Giro exige une force mentale hors norme. La résilience devient la clé.
Un mois de passion, de spectacle et d’incertitude
Chaque étape réserve une surprise. Une bordure, une chute, une attaque inattendue… rien n’est prévisible. Tout cela rend le Giro captivant. Les grandes ascensions impressionnent. Stelvio, Zoncolan, Mortirolo… Des noms mythiques, des pentes impitoyables, des paysages inoubliables, des affrontements épiques : voilà de quoi se compose la compétition. Les arrivées au sommet sont spectaculaires. Les favoris s’observent, puis se déchaînent. Les caméras captent chaque grimace, chaque accélération, chaque craquage. Par ailleurs, les contre-la-montre réservent aussi des bouleversements. Une journée ratée peut tout anéantir. Une performance solide peut tout relancer. Le suspense dure jusqu’à la fin. Le Giro 2025 promet intensité et émotions. Trois semaines de lutte, trois semaines de sacrifices pour une récompense unique : le maillot rose. Une aventure humaine, une expérience inoubliable.

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