Giro - Le MPCC examinera le cas Bardiani-CSF le 8 juin

Le Mouvement Pour un Cyclisme Crédible (MPCC) a réagi à l'information parue ce mercredi dans le journal L'Équipe. Le quotidien français a dévoilé qu'un coureur de l'équipe Bardiani CSF, membre du mouvement avait été contrôlé avec une cortisolémie anormalement basse juste avant le Tour d'Italie. 

Via un communiqué de presse, le MPCC précise qu'il avait bien été informé le vendredi 8 mai de l'affaire et que : "par la voix de son président, a formellement demandé à l’équipe Bardiani-CSF de ne pas aligner ce coureur au départ de l’épreuve et d’appliquer un arrêt de toute compétition de 8 jours, à compter de la date du prélèvement réalisé par l’UCI". L'équipe Bardiani a fourni des explications pour justifier le maintient de son coureur sur l'épreuve italienne, explications jugées insuffisantes. 

"MPPC a immédiatement invité le manager de cette formation à s’expliquer devant le Conseil d’Administration prévu le 8 juin à Lyon, au cours duquel le cas BARDIANI-CSF sera examiné". Pour rappel, tous les médecins des équipes adhérentes au MPCC ont réaffirmé le 20 octobre 2014 l'application stricte de ses règles. 

Or l'équipe Bardiani n'a pas appliqué l'article IX du règlement MPCC et ses annexes qui stipule dans les grandes lignes : "Tout coureur qui, du fait de son état de santé, nécessiterait un traitement de cortisone par voie générale : orale, rectale, intramusculaire ou intraveineuse se verra obligatoirement prescrire un arrêt de travail et de compétition de 8 jours minimum".

A ce jour, que ce soit à l’initiative de MPCC (128) ou de l’UCI (135 au Giro), un total de 263 contrôles de cortisolémie ont été réalisés depuis le début de l’année sur le peloton professionnel.