Route - Tejay van Garderen: «La façon dont les coureurs roulent maintenant...»

Tejay Van Garderen : "Les coureurs doivent rendre la course plus sûre..."

Dans ce podcast, Tejay Van Garderen déclare : "Je déteste dire cela, je déteste être celui qui crie 'les coureurs doivent rendre la course plus sûre', mais c'est un peu vrai. Nous avions l'habitude de participer au Mallorca Challenge, et il n'y avait pas d'échappée parce que personne ne voulait attaquer. C'était calme, nous avons pris le rythme à la fin et tout s'est arrangé. Ces courses de début de saison étaient plus sûres. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Même en janvier et février, les courses sont déjà très animées. Seules les étapes plates des grands tours se terminent encore parfois par une étape dite de marche. Même pour certaines ProTeams, la visibilité offerte par une telle échappée n'est plus suffisante. Ils préfèrent attendre le sprint pour obtenir un éventuel résultat à ce moment-là", explique-t-il.

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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) October 8, 2024

"Les coureurs courent comme ils courent. Et la façon dont ils ont roulé à la fin de ma carrière a rendu les choses beaucoup plus dangereuses. Je suis heureux de ne pas être au milieu de tout cela maintenant. Mais ces astuces, comme la réduction des équipes de neuf à huit coureurs, n'ont rien changé. Limiter les vitesses ne changerait rien non plus. 95% du peloton n'ont même pas encore développé leurs lobes frontaux", plaisante Van Garderen.

Brent Bookwalter : "À la fin de ma carrière, les coureurs ont commencé à rouler avec des plateaux plus grands..."

L'ancien coéquipier de Tejay Van Garderen, l'Américain Brent Bookwalter, est du même avis que son compatriote : "Le temps nous le dira. D'après ma propre expérience, à la fin de ma carrière, les coureurs ont commencé à rouler avec des plateaux plus grands, alors que j'ai gardé mes 53 dents. L'âge moyen dans le peloton, je ne connais pas les statistiques exactes, mais il a certainement baissé. Et c'est exactement ce que dit Tejay Van Garderen : 'les coureurs doivent rendre la course plus sûre'. Un jeune homme de 19 ou 20 ans pense différemment et prend plus de risques qu'un Brent Bookwalter de 37 ans qui est sur le point de prendre sa retraite. Moi, je suis comme ça : 53, on va s'en tenir là. Alors qu'un jeune de 21 ans se dit : 'Je veux une dent de 58 et je me lance à fond dans cette descente", conclut l'ancien coureur professionnel de 40 ans dans le podcast Beyond the Podium de NBC Sports.