Championnats du monde - Paul Seixas : «Ça va de mieux en mieux donc...»
A trois jours du bouquet final de ces Championnats du monde de cyclisme sur route 2025, la course en ligne Elites Hommes qui aura lieu ce dimanche 28 septembre, l'équipe de France masculine organisait à son tour un point presse ce jeudi soir à leur hôtel de Kigali, comme leurs homologues féminines ce midi. Accompagné de son sélectionneur Thomas Voeckler, présent afin de présenter son collectif et d'évoquer ce qui sera l'une des courses les plus importantes de la saison, Paul Seixas a lui aussi répondu à quelques questions des médias. Au lendemain de son 19e anniversaire, qu'il a pu fêter avec une belle médaille d'argent sur le relais mixte, sa première avec les Elites, la pépite tricolore est revenu sur cette course de dimanche et fait le point avant ce qui sera la plus longue de sa carrière, avec plus de 260 km.
Vidéo - Paul Seixas avant la course en ligne de dimanche
Lire la suite de l'article
Tu as eu un beau cadeau d'anniversaire mercredi avec cette médaille d'argent !
C'est sûr que ça me fait plaisir pour mon anniversaire d'obtenir une médaille. L'année dernière, je l'avais fait la veille de mon anniversaire. Là, le jour de mon anniversaire, c'est encore différent. C'était quand même très dur et on n'est pas passé loin de la gagne. Donc, je pense qu'on reviendra pour gagner.
Comment appréhendes-tu une aussi longue distance ?
C'est sûr que pour moi, ça va être une nouvelle expérience. La course la plus longue que j'ai faite, c'était la Championnats de France cette année. Donc, je pense que Thomas va bientôt nous expliquer nos rôles. Je suis content de pouvoir être ici et d'aider l'équipe. Et puis, on verra pour la distance comment ça se passera. Mais en tout cas, ça va être très dur.
Le taux d'humidité peut-il t'impacter, Paul ?
Je pense que les conditions... Moi, je suis arrivé depuis mardi dernier, donc ça fait un petit moment que je commence à m'adapter. Je sens que, franchement, au fil des jours, ça va de mieux en mieux. Donc, c'est sûr que c'est impactant.En plus de la chaleur et de l'humidité et de l'altitude, il y a forcément des facteurs qui sont plus compliqués à gérer qu'en Europe. Donc, du coup, c'est sûr que ça va être impactant. Mais moi, je suis arrivé depuis plus longtemps, personnellement, donc je suis peut-être un peu mieux adapté que d'autres. Après, ça dépend des organismes aussi, voilà.
Comment tu expliques ton chrono individuel. Est-ce que c'est la chaleur qui t'a gêné ?
Je pense que c'est pas seulement la chaleur, c'est un peu tous les facteurs qui ont été présents ce jour-là. Et au final, avec du recul, on voit que c'est quand même le cas avec pas mal de coureurs. Il y a eu beaucoup de... Nos performances ont été un peu diminuées par les conditions, on va dire. Et forcément, au début, ça surprend. Quand on part sur des bases, sur des pacings hauts et qu'on se rend compte qu'on n'est pas capable de tenir, c'est toujours un peu frustrant. Mais je pense que les conditions ont beaucoup joué ce jour-là, la pollution, l'altitude, l'humidité, la chaleur, tout était réuni, donc voilà, ça arrive. Et je pense que c'était un peu dur pour tout le monde aussi.

Joao Almeida : "Je ferais le Giro, c'est agréable de changer de plan"