2014 - Axel Kirsch : «Je vise l'Avenir et Ponferrada»
Par Renaud BREBAN le 30/06/2014 à 10:30
Alex Kirsch, âgé de 22 ans, est l'un des coureurs de l'équipe Leopard Development et l'un des meilleurs coureurs des moins de 23 ans. Avec des résultats solides sur les classiques, en contre-la-montre, lors des sprints massifs et même sur des courses par étapes, il s'avère être l'un des coureurs à suivre en cette fin de saison. "Cette saison, j'ai des résultats cohérents avec mon passé. J'ai réussi à entrer plusieurs fois dans le top 10 et même quelque fois sur le podium. Mais pas de victoire. Je pense que la différence entre gagner et finir sur le podium est juste un manque d'expérience. Je n'ai pas l'habitude de jouer la victoire, j'attaque trop tôt où au mauvais moment. Mais avec le temps, je vais trouver le coche", explique-t-il à Café Roubaix.
Désormais, il va se concentrer sur le Tour d'Autriche avant de viser une course française : "J'espère que je vais garder ma forme tout l'été car je garde un oeil sur le Tour de l'Avenir qui est l'un des objectifs de ma saison avec les Mondiaux de Ponferrada. J'ai envie de faire quelque chose là-bas. En tout cas, je veux profiter de chaque occasion pour bien faire et j'espère être récompensé avec un contrat pro pour la saison prochaine."
Le Luxembourgeois, qui espère suivre la trace des meilleurs coureurs cyclistes de l'histoire de son pays, revient sur ses débuts dans le vélo : "Mon père a toujours été un fan de vélo, il adorait aller voir le Tour de France. Puis, un jour, le Tour de Luxembourg traverse ma ville natale. J'ai vu le passage du peloton et j'ai même pu ramasser un bidon. J'étais heureux et après que j'ai dit à mon père que je voulais commencer le cyclisme", raconte-t-il. "Lors des mes débuts, chez les amateurs, j'ai beaucoup appris et notamment la notion d'esprit d'équipe. Au Luxembourg, on ne nous met pas la pression. Nous roulons donc avec plaisir, sans stress. Le projet Leopard a été une étape importante dans mon cursus. En 2012, je me suis dit : "maintenant concentres toi sur le cyclisme et regarde jusqu'où tu peux aller". J'ai donc tout donné, j'ai beaucoup souffert car j'avais un petit retard au niveau physique. J'ai progressé petit à petit, chose que je n'aurai peut-être pas pu faire dans une formation World Tour, une structure beaucoup plus grande que Leopard."

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