Elfstedenronde - Paul Magnier s'impose devant Philipsen... à la photo-finish !
Par Noah VIGNAUD le 15/06/2025 à 16:04
Ce dimanche avait lieu la 42e édition du Tour des Onze Villes (Elfstedenronde en néerlandais), une course UCI masculine se déroulant en Belgique. Le parcours sans relief de 199 kilomètres, une boucle dont le départ et l'arrivée avaient lieu à Bruges, promettait une lutte entre sprinteurs pour la victoire finale. Dans un sprint final haletant, c'est le Français Paul Magnier (Soudal Quick-Step) qui s'est imposé de quelques millimètres, à la photo-finish, devant le Belge Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) et l'Italien Elia Viviani (Lotto). C'est une nouvelle victoire importante pour le Français, qui confirme sa grande forme du moment après avoir remporté À Travers le Hageland et la Flèche de Heist la semaine dernière.
Vidéo - Paul Magnier avait remporté A Travers le Hageland
Lire la suite de l'article
Le résumé de la course :
Dans les premiers kilomètres, un groupe de six coureurs s'est échappé : Edward Planckaert (Alpecin-Deceuninck), Jordy Decottignies (Tarteletto-Isorex), Maarten Verheyen (Baloise Glowi Lions), Timo de Jong (VolkerWessels Cycling Team), Hidde van Veenendaal (Beat Cycling Club) et le Français Samuel Leroux (Team TotalEnergies). L'échappée du jour n'a cependant jamais pu croire à la victoire finale, avec une avance maximale de 3 minutes sur le peloton, qui l'a réduite au fur et à mesure que la ligne d'arrivée approchait.
Néanmoins, il a fallu attendre les 3 derniers kilomètres pour voir le peloton définitivement rattraper les six hommes de tête. À un kilomètre de l’arrivée, le train de sprint d'Alpecin-Deceuninck a pris le contrôle du peloton pour son sprinteur star, Jasper Philipsen, avant que le Belge ne perde ses coéquipiers. Il s’est malgré tout retrouvé en tête dans le sprint final, semblant filer vers la victoire. Mais le Français Paul Magnier a surgi dans les tout derniers mètres pour coiffer tout le monde sur la ligne et souffler la victoire à Jasper Philipsen, pour seulement quelques millimètres.
Jonathan Milan : Les courses deviennent de plus en plus dangereuses..."