Tour d'Espagne - Juan Ayuso et Isaac Del Toro privés de La Vuelta par UAE ?
Juan Ayuso ne devrait pas disputer pas La Vuelta (23 août au 14 septembre). Le grimpeur espagnol de 22 ans, contraint à l’abandon sur le dernier Giro souffre toujours du genou. Il a confié à AS qu’il ne remontera pas sur le vélo avant plusieurs semaines, et vise un retour à la compétition pour la Clasica San Sebastian (2 août). Malgré sa volonté de prendre part à son tour national, Ayuso a confirmé qu’il ne figurait pas dans les plans de UAE Team Emirates XRG. Il devrait donc orienter sa fin de saison vers les Championnats du Monde au Rwanda (28 septembre), lui qui ne participera visiblement pas au Tour de Lombardie (11 octobre). Se pose alors la question du rôle d'Ayuso dans ce collectif UAE Team Emirates XRG, lui qui ne semble pas en capacité de s'aligner au départ d'une course avec un autre leader à ses côtés et qui semble dégringoler dans la hiérarchie de l'équipe.
Vidéo - Juan Ayuso, vainqueur de la 7e étape du Giro
Lire la suite de l'article
Pas de 2e Grand Tour pour Isaac Del Toro
De son côté, alors que des rumeurs insistantes notamment lancées par les médias mexicains spéculaient sur sa présence au départ de La Vuelta 2025, Isaac Del Toro ne sera pas non plus de la partie en Espagne. Grande "révélation" et deuxième du dernier Giro d’Italia, le Mexicain de 21 ans ne fera pas de deuxième course de trois semaines cette saison, à l'image de la politique appliquée depuis plusieurs années par la formation émiratie concernant ses jeunes coureurs.
Soucieux de ne pas précipiter les choses et de préserver au maximum leurs pépites, les dirigeants d'UAE n'ont pas l'intention de déroger à leur stratégie interne, comme elle l'avait fait avec Tadej Pogacar, qui n'a disputé qu'un seul Grand Tour pendant les quatre premières années de sa carrière avant le doublé exceptionnel de la saison dernière. Et ils l'ont d'ailleurs confirmé à Ciclismo Internacional afin de mettre un terme à ces rumeurs. "Il est de notre responsabilité de prendre soin des coureurs et de gérer les talents avec sérénité. Nous donnons à chacun sa chance, mais aussi le temps de récupérer, en pensant à long terme", avait encore rappelé à la fin du Giro le manager général Mauro Gianetti.
Yannick Talabardon : "Paris-Nice, c'est une classique par étapes"