Tour de France - Unzué : «Plus rien ne retient Quintana»

Le compte à rebours est lancé ! Le Tour de France 2016 débute maintenant dans quelques jours et la pression monte chez les principaux candidats à la victoire finale. Parmi eux, Nairo Quintana. Fort de ses succès en Catalogne, en Romandie et plus récemment sur la Route du Sud, le  Colombien aborde cette 103e édition dans de bonnes conditions. Après deux places de dauphin en 2013 et 2015, le manager de la formation Movistar Eusebio Unzué croît en son poulain. "On verra le meilleur visage de Nairo. Il est maintenant plus confiant, mieux préparé, il a plus d'expérience. Il est prêt pour gagner le Tour", a-t-il déclaré à VeloNews. "Passer près de la victoire vous donne encore plus envie d'y arriver. Nairo est plus méticuleux, plus professionnel. Maintenant, plus rien ne le retient. Il est convaincu que quand il court, il va gagner. Il a l'état d'esprit d'un grand champion".

Unzué est également revenu sur le parcours de son protégé. Dans son ascension fulgurante, sa victoire sur le Giro d'Italia 2014 a constitué une étape importate pour celui qui n'a encore que 26 ans : “Nairo avait besoin de réaliser ce que cela signifiait de remporter un grand Tour, et le Giro 2014 était parfait. Il a seulement disputé le Tour deux fois, mais ces deux années lui ont servi, il va maintenant pouvoir montrer qu'il peut gagner quelque chose d'aussi grand que le Tour. Durant sa première année, dans la dernière semaine de la Vuelta, son premier grand Tour, j'ai réalisé qu'il était un grand coureur. Il avait seulement 21 ans mais il était déjà capable de finir la course très fort. Ce n'est pas un coureur normal". Et ce ne sont pas les 54 kilomètres de contre-la-montre qui feront peur au leader colombien de la Movistar : "Pour un coureur de son gabarit, il est un très bon rouleur. Face aux spécialistes comme Froome, il perdra du temps mais face aux autres, pas tant que ça, et il peut même gagner du temps. Nous croyons que ce Tour se gagnera en montagne, et Nairo est le meilleur grimpeur du peloton. Nous pouvons être optimistes".