Tour de France - Pello Bilbao : «Je connais ces routes par coeur»
Né à seulement quelques kilomètres de Bilbao - dans la ville de Guernica - Pello ... Bilbao (ça ne s'invente pas) va vivre un départ de Tour de France unique ce samedi. A l'instar de son leader de la Bahrain Victorious Mikel Landa - qu'il tentera d'aider à monter sur le podium - le coureur de 33 ans ne pouvait pas rater cette 110e édition pour profiter de la fête qui s'annonce ce weekend dans son Pays-basque natal. "Je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi le cyclisme est si important pour les Basques... C'était déjà le cas même avant que je sois né ! On a toujours eu une grande culture vélo, surtout en compétition. J'imagine que le fait qu'on soit une petite région doit jouer. Les villes sont proches les unes des autres, donc le vélo est un bon moyen de circuler pour nous tous, et certains deviennent coureurs", a expliqué le 9e de la Grande Boucle 2021 lors d'une conférence de presse virtuelle ce vendredi.
Vidéo - Pello Bilbao va connaître la ferveur du Tour à domicile !
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🇫🇷 #TDF2023
— Team Bahrain Victorious (@BHRVictorious) June 29, 2023
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�' A.S.O. / Charly Lopez pic.twitter.com/vZLID0ytd0
Pello Bilbao : "Gino Mäder sera avec nous sur ce Tour"
Deux premières étapes tracées sur ses routes d'entraînement et qui pourraient convenir aux qualités de Pello Bilbao, à l'aise sur ces profils. "Evidemment je connais toutes les routes des trois premières étapes, ce sont mes routes d'entraînement habituelles. Ca va être deux belles premières journées, on a pas l'habitude d'avoir des étapes si corsées dès le début, même si ce n'est pas si dur que ça. Ça va être serré jusqu'au bout, tout devrait se jouer dans la dernière côte de Pike", pronostique-t-il.
Mais Bilbao a bien failli remettre en cause sa 4e participation à la plus grande course du monde suite au tragique accident de Gino Mäder sur le Tour de Suisse, sur lequelle il était aussi engagé. "C'est sûr que la course arrive dans un moment très difficile pour moi... Quand c'est arrivé, continuer à courir n'avait plus de sens. Je n'étais plus du tout optimiste et motivé pour le Tour de France. Mais après quelque temps passé en famille, je me suis rendu compte que le seul moyen d'avancer était de convertir cette tristesse et cette émotion en énergie pour faire quelque chose de spécial sur le Tour. Gino sera avec nous pendant tout ce Tour", a-t-il conclu.
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