Tour des Abruzzes - Alessandro Covi remporte la 1ère étape en costaud
Par Titouan LABOURIE le 15/04/2025 à 15:34
La 2e édition du Tour des Abruzzes (ou Giro di Abruzzo en version originale), s'est élancée ce mardi, à l'occasion de la 1ère étape entre Scerni et Crecchio. Et au terme des 151 kilomètres parcourus, c'est Alessandro Covi qui s'est imposé ! L'Italien de la formation UAE Team Emirates XRG a levé les bras à l'issue d'une étape animée, conclut par un sprint en bosse, où il s'est montré le plus fort. Il s'agit là du premier succès de Covi depuis... sa victoire d'étape sur le Giro d'Italia 2022 !
Vidéo - Le résumé de cette 1ère étape du Tour des Abruzzes
Lire la suite de l'article
Le résumé
Dès les premiers kilomètres, les attaques fusent et un groupe de trois coureurs parvient à s'extirper, en la présence de Cristian Remelli (General Store-Essegibi-F.Lli Curia), Diego Bracalente (MBH Bank Ballan CSB) et Matteo Zurlo (S.C. Padovani Polo Cherry Bank). Derrière ce sont les équipes de favoris qui contrôlent. Mais, à 35 bornes de l'arrivée, les fuyards sont tous repris. Sur un parcours casse-pattes, un groupe en profite donc pour lancer une contre-attaque, composé de Louis Meintjes (Intermarché-Wanty), Luca Cretti (MBH Bank Ballan CSB), Damien Howson, Harm Vanhoucke (Q36.5 Pro Cycling), Alessandro Tonelli, Ludovico Crescioli (Polti VisitMalta), Ivo Oliveira (UAE Team Emirates XRG) et Martin Marcellusi (VF Group-Bardiani CSF-Faizanè). Mais les équipes piégées roulent et tout revient dans l'ordre à 6 bornes de la ligne.
Tout va donc se jouer dans le dernier kilomètre en montée, qui fait mal aux jambes. Ivo Oliveira emmène un très gros tempo dès le pied, et son coéquipier Alessandro Covi (UAE Team Emirates XRG) déboite à 300 mètres de la ligne. L'Italien est très costaud, créé directement un écart et ne sera jamais revu. Il s'impose ainsi devant Filippo Fiorelli (VF Group-Bardiani CSF-Faizanè) et Alessandro Fancellu (JCL Team Ukyo). George Bennett (Israel-Premier Tech) et Marco Brenner (Tudor Pro Cycling) complètent le top 5.
Christian Prudhomme : "Magnier, Seixas... On a de vrais talents"