Tour d'Espagne - Une chute à cause de manifestants, des coureurs ont réagi depuis
Comme lors des précédentes étapes, la 10e étape de La Vuelta a de nouveau été marquée par des manifestations pro-Palestine. Mais cette fois, la situation a pris une tournure plus dramatique, puisqu'un un coureur a été victime d’une chute directement causée par l’action des manifestants. En effet, dans les premiers kilomètres de l'étape, plusieurs coureurs ont évité de justesse une collision, mais l’Italien Simone Petilli (Intermarché-Wanty) n’a pas eu cette chance. Le grimpeur de 32 ans a été projeté au sol au sein du peloton, après que des manifestants se sont positionnés sur la route, obligeant les coureurs à freiner brutalement.
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It was obvious that it will happen: today the protesters caused a crash in the peloton and it could have been much worse. ? I know that Intermarché won't say anything but I hope those crazy people will be sent to jail.#LaVuelta25 pic.twitter.com/40zAHeuJ2i
— Mihai Simion (@faustocoppi60) September 2, 2025
Les coureur réagissent
Il s’agit du premier incident de ce type lors de cette édition de La Vuelta. Jusqu’ici, les différentes protestations avaient perturbé la course sans provoquer d’accident. Le Belge Louis Vervaeke (Soudal Quick-Step), engagé dans la course, a réagi sur les réseaux sociaux. "Nous reconnaissons pleinement le droit de chacun à manifester. Mais nous demandons avec insistance que cela se fasse en toute sécurité. Notre priorité ici est le sport, pas la politique. Je supplie chacun de ne pas mettre en danger nos vies ni les vôtres", a-t-il écrit sur X. Le principal concerné, Simone Petilli, s'est lui aussi exprimé : "Je comprends que ce n’est pas une bonne situation, mais hier, j’ai eu un accident à cause d’une manifestation sur la route. S'il vous plaît, nous ne sommes que des cyclistes et nous faisons notre travail, mais si cela continue comme ça, notre sécurité n'est plus garantie et nous nous sentons en danger ! Nous voulons juste courir ! S'il vous plaît."
Ce n’est pas la première fois que les manifestations créent une situation périlleuse. Lors du contre-la-montre par équipes de la 5e étape, la formation Israel-Premier Tech avait déjà été ralentie par des militants qui bloquaient la route avec des banderoles. La Vuelta se retrouve ainsi confrontée à une problématique complexe, où liberté d’expression et sécurité des coureurs entrent directement en collision.

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