Tour d'Espagne - Pello Bilbao : «Je ne comprends pas l'hypocrisie de l'UCI...»
Par Paul-Antoine STEVENIN le 16/09/2025 à 17:18
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Si La Vuelta 2025 a marqué les esprits, ce n'est pas de par son dénouement sportif. En effet, le Grand Tour espagnol a été la cible de nombreuses manifestations pro-palestiniennes qui ont largement perturbé son déroulement, annulant plusieurs arrivées d'étapes et notamment de la dernière. Bon nombre sont les coureurs qui ont pris position quant à ces incidents, qu'ils fussent présents sur les routes espagnoles, comme Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike), ou non, et c'est notamment le cas de Pello Bilbao (Bahrain Victorious), récemment engagé sur les Grands Prix de Québec et de Montréal.
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"Ce qui se passe à Gaza est un génocide"
En effet, Pello Bilbao a fermement critiqué les actions de l'UCI et du gouvernement espagnol : "Je regrette que le Premier ministre espagnol et son gouvernement aient soutenu des actions susceptibles d'entraver le bon déroulement d'un événement sportif. Dans certains cas, ils ont exprimé leur admiration pour les manifestants. Cette attitude est contraire aux valeurs olympiques d'unité, de respect mutuel et de paix." Mais le triple vainqueur d'étape en Grand Tour a également rappelé l'importance de la situation à Gaza :"Je ne comprends pas pourquoi nous n'en parlons toujours pas clairement. Ce qui se passe actuellement à Gaza est un génocide. J'en suis convaincu depuis longtemps, mais heureusement, de plus en plus de personnes suivent mon exemple."
La conclusion est la même pour le pensionnaire de la Bahrain Victorious : "Mais en même temps, je ne comprends pas l'hypocrisie de l'UCI. Concernant l'équipe russe Gazprom (l'équipe a perdu sa licence après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ndlr), ils ont pris une décision complètement différente. Je ne vois pas la différence. Pourquoi certaines équipes sont-elles pénalisées et d'autres non ? Peut-être pensent-ils que la situation se réglera si Israël et Sylvan Adams (le propriétaire de l'équipe, ndlr) quittent l'équipe et que Premier Tech reste une équipe canadienne. C'est peut-être un compromis. Mais je le répète : je ne comprends pas l'hypocrisie de l'UCI."
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