Tour d'Espagne - Des membres du gouvernement espagnol boycottent La Vuelta !
Les protestations se poursuivent sur La Vuelta. Et cette fois-ci, cela ne vient pas seulement du public, mais aussi des politiques. Puisque ce vendredi, la vice-présidente du gouvernement des Asturies, Gimena Llamedo, a demandé à l’équipe Israel-Premier Tech de se retirer de la course. Selon elle, cette décision serait "la meilleure pour tous, y compris pour la compétition", compte tenu de la guerre à Gaza et du climat de protestation suscité par la présence de l'équipe israëlienne
Vidéo - La 11e étape a été neutralisée à cause des manifestations
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"Nous ne pouvons rester impassibles face au massacre de Gaza"
Llamedo a annoncé qu’aucun membre de l’exécutif régional, pas même le président Adrián Barbón, ne participera aux départs ni aux arrivées des trois étapes prévues sur le territoire asturien, dont la mythique ascension de l’Angliru ce vendredi. Le gouvernement a expliqué cette absence comme un geste de rejet symbolique, déclarant : "Nous ne pouvons rester impassibles face au massacre de Gaza."
La vice-présidente a par ailleurs exhorté les instances sportives internationales à "réagir" et à "tenir compte" de la situation humanitaire "inhumaine et inacceptable". Elle a rappelé que, comme lors d’autres conflits récents, des mesures avaient déjà été prises pour exclure certains pays de compétitions internationales, et a demandé que la même logique soit appliquée. Par exemple, l'UCI avait exclu toutes les équipes russes suite au conflit avec l'Ukraine.
Tout en réaffirmant sa solidarité avec la cause palestinienne, le gouvernement asturien a insisté sur la nécessité que les manifestations restent pacifiques, afin de ne pas mettre en danger la sécurité des coureurs ni perturber le déroulement de La Vuelta.

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