Tour de France - Jonas Vingegaard : «Je peux dire que je suis plus fort que jamais»

"Je peux dire que je suis plus fort que jamais"

"Après cette terrible chute, il m'a fallu beaucoup plus de temps que prévu pour retrouver mon niveau initial. Presque un an. Tant de semaines au lit, et j'ai perdu beaucoup de masse musculaire. Mon corps ne se sent comme avant la chute que depuis quelques mois. Je peux dire que je suis plus fort que jamais", a avoué Jonas Vingegaard. "Je suis au plus haut niveau que j'aie jamais atteint. L'année dernière, j'ai également participé au Tour à un haut niveau, mais la différence avec cette année-là est évidemment importante. Je suis un peu plus lourd, mais c'est grâce à la masse musculaire que j'ai récupérée. On verra si c'est suffisant. Je n'ai pas peur de Tadej. Si c'était le cas, je ne serais pas là. Il aurait alors mieux valu ne pas prendre le départ. Bien sûr, nous n'avons pas peur de Tadej, mais nous le respectons."

"Si je peux aider Van Aert en cours de route, je le ferai sans hésiter..."

"Quel est le plan ? Je ne vais pas vous le dire. Bien sûr qu'on a un plan pour battre Pogacar, mais on ne peut pas le dire aux médias" s'est amusé un Vingegaard très détendu aux côtés de son lieutenant Matteo Jorgenson et son directeur sportif Grischa Niermann. "Simon Yates est un gars très costaud, tout comme Sepp Kuss et Matteo Jorgenson. Pour moi, c'est une équipe de rêve, en montée comme sur le plat". Il est également revenu sur cette première partie de course péigeuse et peu montagneuse. "Il sera important de ne pas perdre de temps. Ce sera très mouvementé et je n'ai jamais vu de sprint massif le premier jour, mais d'après ce que j'ai vu, c'est très chaotique. Il faut éviter les ennuis et ensuite, on pourra faire la différence en montagne. Je serai très heureux si Wout Van Aert remporte une étape et porte le maillot jaune. Notre objectif principal est le maillot jaune à Paris, mais si je peux aider Van Aert en cours de route, sans compromettre cet objectif, je le ferai sans hésiter.