Tour de France - Olav Kooij : «Rester chez Visma ? Je dois réfléchir, mais...»
Olav Kooij a une nouvelle fois réalisé une très belle saison en 2024. Vainqueur de 8 courses, dont 7 en WorldTour, et pour la première fois vainqueur sur un Grand Tour à l'occasion du Giro d'Italia, le Néerlandais a encore démontré qu'il était l'un des meilleurs sprinteurs du monde. Avec un tel palmarès, à seulement 23 ans, tout porte à croire que Kooij pourrait bientôt briller sur les routes du Tour de France, mais la concurrence en interne chez Visma | Lease a Bike est très forte, avec la présence des superstars que sont Jonas Vingegaard, Wout van Aert & co.
Vidéo - La victoire d'Olav Kooij sur le Giro
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"Je dois aussi réfléchir à ce que je veux pour l'avenir et à l'endroit où je serais le mieux"
Lors d'une interview accordée à nos confrères de Cyclingnews, Kooij a évoqué ses chances de faire ses débuts sur le Tour en 2025 : "Oh, je n'en ai aucune idée. Je pense que ce n'est peut-être pas le scénario le plus probable. Mais je pense que c’est probablement envisagé dans les discussions sur la façon dont nous voulons aborder le Tour avec l'équipe et sur notre approche pour les autres Grands Tours. Connaissant l'équipe, ils vont examiner toutes les possibilités et décider, à la fin, ce qu'ils pensent être le meilleur choix." Son programme pour 2025 reste pour l'instant inconnu : "Dans les prochaines semaines ou lors du camp de décembre, nous discuterons du programme de courses et de nos objectifs pour la saison." Milan-Sanremo et quelques Classiques sont probablement au programme, tout comme un retour sur le Giro d'Italia ou une découverte de La Vuelta.
"Je me concentre surtout sur l'année prochaine, en arrivant déjà en forme pour les classiques de printemps, puis pour un Grand Tour. Bien sûr, je dois aussi réfléchir à ce que je veux pour l'avenir et à l'endroit où je serais le mieux. Mais pour l'instant, je suis vraiment, vraiment heureux avec l'équipe", explique-t-il, d'autant plus que la formation néerlandaise a recruté un poisson-pilote spécialiste pour l'entourer, en la présence de Dan McLay. "Je suis vraiment enthousiaste. C’est quelqu’un dont je peux aussi apprendre grâce à son expérience. Je pense qu'une grande partie de ce qui fait un bon poisson-pilote, c’est l’expérience. Ce n'est pas un travail facile pour les jeunes coureurs. On voit beaucoup de jeunes arriver, mais pour ce rôle spécifique, il faut vraiment avoir l'expérience nécessaire pour prendre les bonnes décisions au bon moment. J'ai hâte de commencer à travailler avec lui", conclut-il.
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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) November 18, 2024
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