Paris 2024 - Valentine Fortin : «Je n'ai pas couru de façon libérée»
Par Nicolas GAUTHIER le 11/08/2024 à 15:29
Dernière cycliste française engagées sur ces Jeux olympiques de Paris 2024, Valentine Fortin a pris une très décevante seizième place ce dimanche sur la piste du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Très loin au classement après les deux premières épreuves, le scratch et la course tempo, la Toulousaine a mieux fini sa compétition, mais ses performances réalisées lors de l'élimination et de la course aux points ont toutefois été très insuffisantes pour pouvoir effectuer une grosse remontée. La coureuse de 25 ans est revenue sur sa journée auprès des journalistes présents sur place.
Vidéo - Valentine Fortin après 16e place sur l'omnium des JO
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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) August 11, 2024
"La déception de la Madison, ça m'a beaucoup touchée"
"Les watts étaient bons, mais sur le scratch et la tempo, j'étais toujours loin des roues et donc jamais dans l'aspiration. J'avais retrouvé la gnac sur l'élimination, j'étais plus agressive, c'était le jour et la nuit par rapport à la course tempo. Je voulais sortir d'ici la tête haute, j'ai fait mon maximum, mais je n'ai pas forcément couru de façon libérée, comme je l'avais fait aux derniers Championnats du monde et d'Europe. Ce n'était sûrement pas mon jour", explique Valentine Fortin, avant de nier le fait que courir le dernier jour ait été pénalisant pour elle.
"Je ne mettrai pas du tout la faute sur ça. Je suis restée dans ma bulle. Je savais très bien que je pouvais être toute seule, que ça pouvait être difficile de voir tout le monde partir, de voir des médailles, des déceptions... La déception de la Madison (une cinquième place pour Marion Borras et Clara Copponi, ndlr), ça m'a touchée car j'étais remplaçante. J'aurais souhaité que les filles aient une médaille, mais elles sont malheureusement passées à côté. Ça m'a beaucoup touchée, mais j'ai essayé de prendre de la distance", conclut celle qui, avec Marion Borras, avait été sacrée championne d'Europe de la Madison en début d'année.
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