Omloop Het Nieuwsblad - Arnaud De Lie : «On sent la tension... je me sens prêt»
Par Arthur DE SMEDT le 01/03/2025 à 10:17
Après un début de saison correct - victoire à Bessèges, trois top 5 à Almeria et en Algarve malgré des allergies - Arnaud De Lie entame comme une grande partie du peloton les choses sérieuses lors de ce week-end d'ouverture belge, avec l'Omloop Het Nieuwsblad ce samedi ! Deuxième et dixième des deux dernières éditions, le leader de l'équipe Lotto s'avance logiquement comme l'un des outsiders voire des favoris de la première course flamande de l'année, qui lance définitivement cette période printanière. "C'est la première pour tout le monde. On sent la tension et la nervosité dans le peloton, sur le bord de la route... On ne sait jamais vraiment à l'avance comment cette course va se dérouler", a expliqué le Taureau de Lescheret dans un communiqué d'avant-course publié par la formation belge.
Vidéo - Arnaud De Lie devra faire face à Wout Van Aert samedi
Lire la suite de l'article
"Je me sens prêt pour les courses flamandes"
Jeudi, la Lotto Cycling Team a effectué une reconnaissance dans les Ardennes flamandes. Le leader de l'équipe De Lie, accompagné du reste de la sélection, dont Arjen Livyns, Brent Van Moer, Sébastien Grignard, Lionel Taminiaux, Jasper De Buyst et Cedric Beullens, a parcouru les 85 derniers kilomètres. "J'ai l'impression que c'est un peu plus dur que l'an dernier", juge-t-il. "L'Eikenberg est de retour, il y a un petit changement après le Wolvenberg, et il y a trois ajustements dans le final. Je ne pense pas que ces derniers changeront la course, mais une telle reconnaissance est parfaite pour repérer les petits détails. Tout se jouera sur le positionnement. Sur l'Eikenberg, il est crucial d'être bien placé car c'est là que la course peut se lancer. Si vous abordez la montée en 50e position, vous savez que ce sera dur. Au sommet, vous tournez à droite, et s'il y a un peu de vent de travers, cela peut vraiment faire mal. Vient ensuite une descente rapide vers le Wolvenberg, où on fonce toujours à fond. Toute cette partie est exigeante. La clé sera de rester calme. On peut y perdre la course. Même après cela, la route est encore longue jusqu'à l'arrivée. C'est et reste une vraie course flamande, avec tellement de facteurs qui jouent un rôle."
Autrement dit, il attend avec impatience la suite. "L'Omloop me convient. Les petites montées, les efforts de trois minutes, le Mur... Je les connais désormais par cœur. Je crois que c'est la première montée flamande que j'ai connue quand j'étais enfant. Elle est toujours restée ma montée préférée". Quant à l'allergie qui l'a perturbé la semaine dernière en Algarve, De Lie n'a presque plus de problèmes. "Depuis mon retour en Belgique, mon nez est beaucoup plus clair. J'ai vraiment eu du mal avec ça au Portugal, je ne sais pas quelle plante ou quel arbre en était la cause, mais c'était embêtant. A part ça, je suis revenu de l'Algarve avec de bonnes sensations. Ma préparation de la saison a été différente, avec des entraînements en Espagne, un rythme de course à Bessèges, Almería et Algarve. Je me sens prêt pour les courses flamandes maintenant", a conclu un Arnaud De Lie motivé.
Alexandre Vinokourov : "C’était compliqué physiquement et mentalement"