Route - Emmanuel Hubert : «Je suis presque sûr que cela va se faire...»

"Est-ce qu’on y va seul, à deux ou à trois partenaires ? Aujourd’hui, j’en suis là"

Invité ce week-end de L’Intégrale Sport sur RMC Sport, le manager breton a dressé un constat lucide : malgré la visibilité offerte par le Tour de France, décrocher des financements reste difficile. "Peut-être parce que les budgets ont beaucoup augmenté ces dernières années. Il y a aussi une conjoncture mondiale compliquée. Les droits de douane, les incertitudes économiques… Tout cela freine certaines entreprises à investir, surtout à l’international", a-t-il expliqué. Pour autant, Hubert garde espoir : "J’ai des prospects, des gens qui ont envie. Maintenant, il faut signer en bas de la page et trouver la bonne équation. Est-ce qu’on y va seul, à deux ou à trois partenaires ? Aujourd’hui, j’en suis là."

Dans un contexte incertain, le manager refuse de retenir ses collaborateurs : "J’ai dit à mon personnel : 'si vous avez le moindre doute, allez-y, ne m’attendez pas'. Je suis presque sûr que ça va se faire. La seule inconnue, c’est le timing." Emmanuel Hubert défend également l’héritage de son équipe, qui a su former de jeunes talents devenus des références du peloton. Il cite notamment Kévin Vauquelin, septième du dernier Tour de France, formé au sein de l’équipe depuis ses débuts, ou encore Maëva Squiban, impressionnante sur le Tour de France Femmes avant de rejoindre UAE Team ADQ. "Cette structure, depuis 15 ans, sait faire et sait éduquer des jeunes champions et championnes", conclut-il.