Route - Cap sur les Classiques pour Edvald Boasson Hagen
Par Valentin GLO le 23/02/2016 à 10:45
Vidéo - Tour d'Oman 2016 - Le Best-Of de la 7e édition
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La semaine écoulée avec des épreuves au plateau relevé comme le Tour d'Andalousie, le Tour de l'Algarve ou le Tour d'Oman a permis de noter les premières forces en présence de ce début de saison. Surtout en vue des Classiques, dont la campagne débute ce samedi avec le Omloop Het Nieuwsblad. Entre les Alexander Kristoff (Team Katusha) et les Marcel Kittel (Etixx-Quick-Step), Edvald Boasson Hagen (Team Dimension Data for Qhubeka) est l'un des hommes forts de ce début de saison. Le Norvégien réalise même son entrée en matière la plus prolifique de sa carrière. Ce qui lui donne déjà des idées pour la suite avec Paris-Roubaix dans le viseur.
Deux courses ont permis à EBH de montrer sa puissance en février : le Tour du Qatar, où il a remporté le contre-la-montre individuel de Lusail, et le Tour d'Oman dont il repart avec deux étapes et le maillot vert du classement par points. Quatre succès donc, son meilleur total à ce stade de la saison. Il aurait même pu en ajouter un 5e avec le classement général au Qatar s'il n'avait pas rencontré la sorcière aux dents vertes : le maillot or passant sur les épaules de Mark Cavendish après une crevaison. "Évidemment, c'est bon de porter le maillot or maintenant mais je sais que je le porte à la place d'Edvald. Il ne l'a seulement perdu que sur malchance et non à cause d'une quelque autre raison. Il devrait être le gars qui porte ce maillot or mais nous sommes tout de même contents de le garder au sein du Team Dimension Data", avouait son coéquipier britannique, vainqueur final de cette épreuve.
Quatre, c'est mieux qu'en 2010 où il avait scoré à trois reprises fin février, déjà au Qatar (1ère étape) et à Oman (3e et 6e étapes), et qu'en 2012. Cette année-là il n'avait pas débuté au Moyen-Orient, mais en Australie avec le classement par points du Tour Down Under puis en Europe avec le Tour de l'Algarve (2e étape et classement par points, encore). Il avait fait preuve d'une belle régularité à l'époque avec 14 places dans les dix premiers. Boasson Hagen en est à 13 cette année avec seulement deux résultats en dehors d'un top 10 : 11e au Trofeo Pollenca-Port de Andratx (à 2 secondes du vainqueur Gianluca Brambilla) et 34e à Madinat Al Shamal sur la 4e étape du Tour du Qatar, le jour de sa crevaison.
Eddie espère désormais renouer avec le succès sur les Classiques, lui qui a déjà remporté Gent-Wevelgem en 2008 et la Vattenfall Cyclassic en 2011. Avec une préférence pour les pavés du Nord : "Paris-Roubaix est celle que je veux vraiment gagner, mais toutes les classiques sont très difficiles et elles viennent l'une après l'autre, donc il est important d'avoir une bonne forme pour cette période, et il faut essayer de faire une bonne course à chaque fois. Je n'ai jamais vraiment bien fait à Roubaix mais elle est toujours celle où je voudrais bien faire, mais nous allons voir. Je n'ai pas reconnu les pavés cette année, mais je l'ai fait quelques fois et je connais toutes les sections pavées". En quatre participations, l'ancien pensionnaire du Team Sky n'est jamais entré dans les 20 premiers (21e en 2014). 2016 est peut-être l'occasion pour lui de réussir là où Thor Hushovd a toujours échoué en devenant le premier Norvégien à soulever le pavé.
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