Route - Canada, Mondiaux et Italie... la 2e partie d'année de Tadej Pogacar
On connaît le programme de la fin de saison de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Cette année, le Slovène a déjà 52 de jours de course et l'on sait déjà qu'il a pris la décision de ne pas participer aux JO de Paris 2024. Sur son compte Instagram, il s'en était expliqué : "Après quelques mois intenses, j'ai besoin de prendre un peu de repos. Je veux me préparer pour les Championnats du Monde, où j'ai hâte de porter à nouveau les couleurs slovènes. Je tiens à féliciter Domen Novak, qui prendra ma place, ainsi que tous les autres athlètes participant aux Jeux Olympiques". Malgré un potentiel triplé Giro-Tour-Vuelta exceptionnel, Pogacar a indiqué qu'il n'irait pas sur le Tour d'Espagne. Son réel objectif est le maillot arc-en-ciel. "Mathieu van der Poel est beau dans son maillot de champion du monde mais je le veux après le Maillot Jaune" avait-il déclaré après avoir remporté son 3e Tour de France.
Vidéo - Tadej Pogacar a fêté sa 3e victoire sur le Tour dimanche
Lire la suite de l'article
Le Canada au programme
Le Slovène se rendra donc à Zürich le 29 septembre dans le but de revêtir le maillot de champion du monde. Pogacar y trouvera un parcours taillé pour lui avec les 7 passages dans le Zürichbergstrasse (1,1 km à 8%) et dans le Witikon (2,3 km à 5,7%). Mais avant ça, le vainqueur du Tour et du Giro fera le voyage de l'autre côté de l'Atlantique, direction le Canada. Le leader de la UAE Team Emirates retrouvera le Gp de Quebec et le Gp de Montreal. Il avait déjà remporté le second en 2022.
Et comme chaque année depuis maintenant 4 saisons, Tadej Pogacar terminera sa saison par le triptyque italien Giro dell'Emilia-Tre Valli Varesine-Tour de Lombardie. Le Slovène pourrait marquer un peu plus l'histoire du monument italien s'il venait à le remporter pour la quatrième fois. Six courses d'un jour donc pour "Pogi", six courses où il demeurera favori au moment du départ. Une victoire sur les Mondiaux ou en Lombardie lui assurerait certainement l'une des plus grandes saisons de l'histoire du cyclisme.
Antonio Tiberi : "Je veux aller sur la Grande Boucle.. sans pression"