Paris-Roubaix - Jasper Philipsen : «Van der Poel... c'est vraiment un phénomène»
On a un moment cru que Jasper Philipsen allait venir "gâcher" le duel tant attendu ce dimanche entre son coéquipier Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) et le champion du monde Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG) sur ce 122e Paris-Roubaix. Encore présent avec les deux monstres de ce printemps à 50 km de l'arrivée, le Belge s'était montré impressionnant pour les suivre et pouvait commencer à croire à un 3e podium consécutif sur l'Enfer du Nord, voire mieux en fonction de la stratégie de course de l'équipe néerlandaise, en position de force pour faire tomber Pogacar. Mais avant même d'en arriver là, le 2e des deux dernières éditions a finalement totalement explosé dans Mons-en-Pévèle à 48 km, s'accrochant ensuite comme il a pu pour terminer juste en dehors du top 10, à la 11e place. Victime d'une belle gamelle juste avant d'entamer les premiers secteurs pavés, Philipsen est revenu sur sa course et le scénario du jour après l'arrivée.
Vidéo - Jasper Philipsen a craqué sur une attaque de Van der Poel
Lire la suite de l'article
"Ce n'était pas suffisant face à deux super champions"
"Je me sentais bien. Ma chute était un peu merdique, j'ai eu un peu mal au dos à cause de ça. J'ai glissé, j'ai perdu le contrôle. C'était une situation désastreuse. J'avais deux coéquipiers avec moi, mais ce n'était pas idéal. Au final, j'ai réussi à revenir devant. Le final a été très long et dur... et ensuite j'étais mort. Quand j'étais avec Mathieu et Tadej Pogacar ? J'essayais juste de les suivre, et de rouler un peu. Mais je savais que j'étais en train de mourir à petit feu. Le rythme était si élevé que j'ai craqué assez vite. Les plus forts sont devant. Je suis content d'avoir participé à ce final, mais ce n'était pas suffisant face à deux super champions. Je suis heureux qu'on ait été là dans le final et que Mathieu ait gagné, c'est le plus important. Gagner trois années de suite, c'est vraiment spécial. C'est un véritable phénomène", a conclu Jasper Philipsen.
Christian Prudhomme : "Nos jeunes Français, Il faut y faire attention"