Mondiaux - Van Aert : «Il y a 150 coureurs qui veulent la même chose»
Par Clément LABAT-GEST le 24/09/2022 à 08:10
Considéré par beaucoup d'observateurs et de coureurs comme LE grand favori de la course en ligne des championnats du monde, qui aura lieu à Wollongong (Australie) ce dimanche, Wout Van Aert (Belgique / Jumbo-Visma) demeure conscient de cette étiquette à quelques jours de l'échéance internationale. Celui qui vient de prolonger son contrat jusqu'en 2026 avec sa formation actuelle - Jumbo-Visma - a fait le point sur ses ambitions personnelles. "Nous avons une équipe solide. C’est mon plus grand objectif de l'automne et ce serait bien de gagner, mais il y a également 150 coureurs qui veulent exactement la même que moi donc ça ne sera clairement pas facile d'y parvenir", explique le coureur de 28 ans en conférence de presse, ce jeudi.
Vidéo - Wout Van Aert avant les Mondiaux et le rdv de dimanche !
Lire la suite de l'article
"Nous avons un très bon coleader avec Remco Evenepoel"
"Le tracé de la course en ligne est un parcours au cours duquel il ne faudra pas trop gaspiller d'énergie", complète le maillot vert du dernier Tour de France. Au sein de la sélection belge pour ces Mondiaux, version 2022, Wout Van Aert devra partager le leadership avec Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl Team) comme en 2021... en espérant une meilleure issue pour la Belgique : "Nous avons un très bon coleader, comme tout le monde a pu le constater sur La Vuelta. J’ai normalement un meilleur sprint que Remco, mais il peut attaquer de plus loin. Nous devons profiter du fait que nous pouvons être deux dans le final. Nous devons garder les deux options ouvertes. Tout le monde s’attend à ce que je vise le sprint final mais peut-être que je pourrai attaquer en amont de l'emballage final."
Opposite directions, same goal.@WoutvanAert & @NVHooydonck cross our U23-squad during a recon of the #Wollongong2022 parcours
— Belgian Cycling Team (@BELCyclingTeam) September 22, 2022
📷 @kristoframon #BelgianCycling pic.twitter.com/EfhlICFU0F
Nicolas Vinokourov: "Avec mon père ou non, je me sens bien chez Astana"