Tour d'Italie - Romain Bardet, pour sa der : «Mon 18e Grand Tour, l'ultime...»
La tension et l'excitation montent à la veille du Grand Départ du Tour d'Italie, qui a lieu cette année à Durrës, en Albanie, ce vendredi 9 mai. Et s'il y a comme toujours une atmosphère particulière qui entoure la Corsa Rosa, c'est certainement encore un peu plus vrai en ce qui concerne Romain Bardet, qui s'apprête à disputer son 18e et dernier Grand Tour en carrière, lui qui prendra sa retraite sur le Critériume du Dauphiné en juin. Pour sa 4e participation au Giro, le grimpeur français de 34 ans entend bien évidemment savourer chaque instant mais également se mêler à la lutte pour le général et la victoire d'étape, lui qui pourrait ainsi compléter la fameuse triologie de vainqueur d'étapes sur les 3 Grands Tours. 7e en 2021, 9e en 2024, le leader de la Team Picnic PostNL était en tout cas tout sourire mercredi à l'occasion de la présentation des équipes, où il s'est exprimé sur ses sentiments et ses ambitions.
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"S'il y a un Grand Tour sur lequel j'ai envie de laisser quelque chose de différent, c'est sûrement le Giro"
"Oui c'est un Giro très particulier pour moi, c'est dépaysant. C'est mon 18e Grand Tour je crois, et donc l'ultime... Je suis très content d'être là, avec les aléas du début de saison. Mais toutes ces choses dont on dilue peut-être un peu la saveur au fil des années et des répétitions, je crois que j'en prends conscience maintenant. J'ai envie de vivre intensément chaque étape, en espérant avoir le niveau, les jambes... l'ambition est en tout cas inctacte pour essayer de briller.
C'est une course que j'apprécie. C'est surtout le Grand Tour sur lequel je pense que j'aurais pu faire un petit peu mieux dans ma carrière si je l'avais attaqué un peu plus tôt. C'est vrai que je suis passé près plusieurs fois de pouvoir gagner une étape. Je sentais que s'il y a un Grand Tour sur lequel j'ai envie de laisser quelque chose de différent, c'est sûrement le Giro. C'est aussi ce qui m'a motivé à prolongé l'aventure un petit peu", a conclu Romain Bardet.
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