Cyclo - Mon vélo est une vie : «Les cyclistes français en danger de mort»
Par le 10/02/2023 à 16:20
"Les cyclistes français en danger de mort". Cela a de quoi interpelé lors qu'on reçoit ce genre de message et communiqué de presse. Il nous vient de Teodoro Bartuccio, président de l'association "Mon vélo est une vie". "Les mots sont forts mais c'ezst volontaire, a expliqué à Cyclism'Actu Teodoro Bartuccio. Avec plusieurs associations, on veut dénoncer le comportement d’automobilistes de plus en plus agressifs sur les routes à l’encontre des vélos. On réclame de la part du gouvernement et des ministères de l’Intérieur et des Sports un Grenelle de la mobilité." Teodoro Bartuccio, président de "Mon vélo est une vie" ainsi que plusieurs autres associations ont choisi d’alerter les pouvoirs publics en publiant ce jeudi un communiqué de presse.
Samedi 21 janvier, à Châtelaudren-Plouagat, sept jeunes cyclistes et un encadrant ont été fauchés par une voiture. Au lendemain de cet accident qui aurait pu être tragique, Sébastien Evenou, le président du Vélo-Club du pays de…
— Télégramme Guingamp (@TelegrammeGGP) January 22, 2023
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Le communiqué de presse pour réclamer un "Grenelle de la mobilité"
"Samedi 21 janvier 2023, sur la départementale 84 à Plouagat, un automobiliste alcoolisé a fauché treize jeunes cyclistes du Vélo Club du Pays de Guingamp. L’automobiliste a percuté de front les coureurs qui roulaient en groupe et a ensuite pris la fuite. Encore une fois, ces accidents en route de campagne ont impliqué des cyclistes sportifs en qualité de victime.
Plus de 60 % des cyclistes trouvant la mort après un accident roulaient en dehors des villes. Ces cyclistes regroupent des pratiquants sportifs affiliés dans des fédérations aussi bien que des pratiquants en loisir. La conséquence de cette insécurité peut entraîner une diminution des licenciés auprès des fédérations, qui ont la route pour seul terrain d’entraînement, une diminution générale de la pratique du vélo, qui est enjeu majeur de santé publique et des mobilités.
Nous comprenons l’inquiétude des parents qui confient leur enfant à une structure affiliée afin de pratiquer sur des routes de campagne ouvertes à la circulation. Comment les rassurer lorsque l’on sait que chaque cycliste a peur de se faire percuter par l’arrière ? En effet, nombreux sont ceux qui mentionnent l’irresponsabilité de certains automobilistes qui ne respectent pas les distances de sécurité d’un mètre cinquante lors des dépassements. Comment pouvoir les rassurer lorsque l’on sait que certains voudraient faire un « strike » d’un groupe de cyclistes ? En effet, nombreux sont ceux qui pourraient témoigner de la dangerosité dont les chauffards font preuve au quotidien.
"C’est pourquoi le vélo des champs doit obtenir la même sécurité que le vélo des villes"
Avec l’incitation du gouvernement aux mobilités douces, le vélo des champs doit obtenir la même sécurité que le vélo des villes. Que ce soit dans un but sportif ou de loisir, nous devrions pouvoir rouler sans avoir peur des délinquants de la route. Nos futurs champions dont certains participeront peut-être aux Jeux Olympiques de Paris 2024, sont tout aussi concernés que les voyageurs à vélo ou tout pratiquant de loisirs
C’est avec cette volonté que nous demandons aux Ministères des Sports et de l’Intérieur d’organiser au plus vite un « Grenelle de la mobilité » en conviant les associations et les fédérations signataires de ce communiqué. L’objectif sera de rapidement établir une stratégie de sécurité afin de diminuer le taux de mortalité sur les routes en cohabitant et en partageant au mieux la chaussée." Fin de citation.
