UAE Tour - Lennert Van Eetvelt : «Pogacar ? C'est étrange quand il est là...»

"Tout ce que je vois, c'est son cul... et à un moment donné, il part"

"Chaque fois que l'on court contre Pogacar, UAE roule très vite. Je l’ai même entendu rire bruyamment une fois. Dans cette classique sur gravier en Espagne, à Jaén (Clasica Jean). Il a immédiatement laissé son équipe rouler sur le premier passage de gravier. Dix minutes de long, super dur. A l'avant, il ne restait plus que vingt ou trente hommes tout au plus. Après cela, il se moquait simplement de ses coéquipiers, qu’ils lui facilitaient la tâche et qu’il était déjà certain de gagner", explique Van Eetvelt.

"Attention : à l’époque, c’était encore 120 kilomètres de l'arrivée. Mais peu de temps après, il est parti tout seul. Et c'est comme ça que ça se passe à chaque fois. Ils roulent très fort, tout le monde craque petit à petit, et il reste assis dans un fauteuil et rit", ajoute-t-il. "D'habitude tout ce que je vois, c'est son cul et à un moment donné, il part. C'est une course très étrange quand il est là".

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"Il se peut qu'il ne soit pas encore en forme, mais j'en doute fortement..."

Van Eetvelt a approuvé les propos de Tom Pidcock (Q36.5), qui expliquait se sentir mauvais lorsque Pogacar était là. "Tom Pidcock l'a bien dit l'année dernière après les Strade Bianche, il avait le sentiment d'être dans le bon groupe toute la journée. Avec Pogacar dans les parages, en tant que coureur, on a toujours l'impression de ne pas être bon. Vous faites de la course, mais plus pour le plaisir que pour gagner. La première place est déjà partie. On voit le moral de tout le monde baisser quand il attaque."

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Le Belge se contenterai d'une deuxième place sur l'UAE Tour, qui débute lundi. "Je serais très heureux si je pouvais finir deuxième. Eh bien, on ne sait jamais. Il se peut aussi qu’il passe une mauvaise journée ou qu’il ne soit pas encore au meilleur de sa forme. Même si j'en doute fortement. Bref, j'y vais à fond et je veux essayer de courir comme s'il n'était pas là", conclu-t-il.