Tour de Lombardie - David Gaudu : «On sait qu'il y a Pogacar au départ...»
Auteur d'une très belle fin de saison, notamment lors du dernier Tour d'Espagne, où il a terminé à la 6e place du classement général, ainsi que sur le Skoda Tour de Luxembourg, où il a pris la 3e place, le Breton David Gaudu se présente comme un prétendant au podium lors de cette 118e édition du Tour de Lombardie. Au départ, le coureur de Groupama-FDJ s'est confié au micro de nos confrères d'Eurosport pour parler de la course, mais aussi de l'ultra-favori de l'épreuve, le champion du monde Tadej Pogacar.
Vidéo - La victoire de David Gaudu sur le Skoda Tour du Luxembourg
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"Tout devrait se jouer dans le Sormano"
Trois ans après sa dernière apparition sur la "classique des feuilles mortes", David Gaudu s'avance content et motivé au départ du Tour de Lombardie : "Ça fait 3 ans que je n'étais pas au départ, donc je suis content d'être là et motivé pour aller chercher un résultat. Oui, c'est un peu un retour. Bon, on sait qu'il y a Tadej [Pogacar] au départ. Je pense que 99 % des équipes pensent qu'il va gagner, nous aussi. Donc voilà, après, il n'est pas à l'abri. Ça reste une journée de vélo, une course de vélo, donc sur le papier, il est favori. Maintenant, on va voir ce qu'on va pouvoir faire. Peut-être qu'on ne pourra rien faire comme sur les dernières courses, mais en tout cas, on va courir comme on a envie de courir, se faire plaisir, parce que c'est la fin de saison. On va tout donner jusqu'à l'arrivée, et on verra bien ce qui se passe quand on passera la ligne d'arrivée."
"Il faudra, dans tous les cas, être là au Sormano. L'autre jour, lors de la reconnaissance, on a peut-être eu un aperçu de la répétition générale d'UAE Team Emirates, qui nous a doublés en train de faire un lead-out pour Tadej [Pogacar]. On sait plus ou moins quand il va attaquer. Ça reste une course pas forcément trop tactique, parce que ce n'est pas sur circuit, il n'y a pas trop d'endroits pour anticiper. Donc je pense que tout devrait jouer dans le Sormano. Il faudra s'accrocher, voir où on bascule en haut, quels seront les forces en présence, et bien courir dans le final, qui s'annonce très physique mais aussi tactique", conclut-il au micro d'Eurosport.
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