Tour de Hollande - La raison de l'annulation de la 3e étape en Hollande vendredi ?
La 3e étape du NIBC Tour de Hollande, qui se déroulait ce vendredi 17 octobre, a été marquée par un incident exceptionnel : le peloton a été contraint d’interrompre sa course en raison d’une voiture en sens inverse sur la route ignorant les signaux d'arrêt des accompagnateurs à moto après avoir été arrêtées à deux reprises. Et ce serait ce genre de véhicule sur la photo qui ont causé. l'arrêt définitif de la 3e étape du Tour de Hollande. L’incident est survenu peu après la descente du Koning van Spanje, à plus de 100 kilomètres de l'arrivée. Une tentative initiale de neutralisation a été perturbée lorsqu’un camion est entré dans le peloton, rendant la situation jugée trop dangereuse par les coureurs. Un accord rare entre les coureurs, les équipes et les organisateurs. Thijs Rondhuis, le directeur de course, s'en est expliqué et excusé, puis a reçu les applaudissements des coureurs.
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"Les coureurs ont indiqué vouloir stopper la compétition"
La course, partie de Sittard, a ainsi été annulée et le peloton a regagné le point de départ. La communication initiale évoquait à tort un troupeau de vaches, rapidement corrigée par les organisateurs. Dans un communiqué officiel, l’organisation a expliqué : “Après un petit heure de course, les coureurs ont indiqué vouloir stopper la compétition pour des raisons de sécurité. Nous respectons pleinement leur choix ainsi que celui des équipes. Après une neutralisation mouvementée, une voiture venant en sens inverse, après avoir été arrêtée à deux reprises, a décidé d'ignorer le stop des motos d'escorte. En conséquence, les coureurs ont refusé de poursuivre la course.”
Zeldzame overeenstemming tussen renners, ploegen en organisatie. Thijs Rondhuis gaf net uitleg en bood excuses aan, kreeg daarna applaus van de renners. pic.twitter.com/IejVMVgWmW
— Thijs Zonneveld (@thijszonneveld) October 17, 2025
"Ce qui s’est passé aujourd’hui, c’est que 25 agents de contrôle de la circulation ne se sont pas présentés pour la neutralisation", précise le patron de la course Thijs Rondhuis, dans des propos rapportés par Wielerflits. "C’est la raison pour laquelle la neutralisation a été chaotique. A partir du kilomètre zéro, nous avons sécurisé toute la zone. . Ils étaient arrêtés sur le bord de la route, puis reprenaient la route, étaient de nouveau arrêtés et reprenaient la route." Depuis plusieurs mois, les organisateurs de courses aux Pays-Bas sont confrontés à divers problèmes d’escorte. Outre le sommet de l’OTAN en juin dernier, il a été décidé dans certaines provinces de réduire voire supprimer les escortes policières à l’issue des courses. Rondhuis a ensuite rassuré les coureurs sur les jours à venir.
"Samedi, nous courrons dans le Drenthe. Il y aura un premier tronçon en ligne de 23 kilomètres, puis nous resterons dans la zone autour du VAM-berg. La course sera protégée au maximum […] Je garantis personnellement votre sécurité. Dimanche, nous courrons sur un circuit fermé à Arnhem. Là aussi, je garantis personnellement votre sécurité. Aujourd’hui, on a essayé, je pensais que c’était possible. Mais apparemment, ce n’est pas le cas. Nous avions 130 motards et une cinquantaine d’agents de circulation. Il nous fallait près de deux cents personnes. Fin de l’histoire. Demain, nous continuerons. Et encore une fois, les gars, désolé", a-t-il conclu en s’adressant aux coureurs.

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