INTERVIEW - Primoz Roglic : «Chaque année, la Vuelta, c’est une course difficile»

"J'espère que ce n'est pas ma dernière année sur le vélo"

Coureur expérimenté, qui connaît le Tour d'Espagne par cœur, Primoz Roglic veut rester tout de même prudent et ne pas s'enflammer trop vite : "On connaît La Vuelta, il n'y a pas encore eu de présentation mais la question c'est : À quel point le parcours va être dur. Chaque année, c'est une course difficile. Tout le monde s'entraîne dur, les jeunes travaillent pour ça. C'est un vrai challenge." 

Du haut de ses 36 ans, le Slovène n'a certainement plus ses meilleures jambes mais ne veut pas quitter le monde professionnel pour autant : "J'espère que ce n'est pas ma dernière année, j'aimerais courir pour encore dix ans. Tant que j'ai faim et que ça me rend heureux, je continuerai, c'est le but. D'une manière ou d'une autre c'est lié à mes résultats mais ça ne fait pas tout." Néanmoins, le champion slovène ne vit plus que pour le cyclisme et préfère prendre le tout avec sagesse et philosophie : "Quand tu ne gagnes pas, tu dois apprendre quelque chose et l'accepter. Ce que j'ai appris l'an dernier c'est de faire un pas en dehors du cyclisme, ce qui m'a donné plus d'espace et me permet de plus facilement respirer et, en fin de compte, je ne suis pas obsédé par l'idée de gagner une étape de plus ou une course."