Route - Magdeleine Vallieres : «J’aimerais gagner une Classique...»
Sacrée Championne du Monde sur route en 2025 au Rwanda, la Canadienne Magdeleine Vallieres a vu sa vie basculer en un instant. Propulsée sous le feu des projecteurs, la coureuse d’EF Education-Oatly découvre la notoriété avec étonnement et pudeur. Sur le site de son équipe EF Education-Oatly, la jeune du Québec s’est livrée dans un long entretien plein de sincérité, où elle évoque son titre, la pression nouvelle, et son désir d’inspirer une génération de cyclistes canadiennes.
Vidéo - Magdeleine Vallieres après son titre à Kigali
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Pour la première fois sous les feux des projecteurs
"C’est tellement étrange", confie Vallieres, qui admet encore avoir du mal à réaliser. "J’essaie parfois de me cacher un peu parce que tout cela me semble tellement irréel." La coureuse est revenue sur le moment de sa victoire à Kigali. "Quand j’ai franchi la ligne, je ne savais pas quoi faire. Je me suis dit : est-ce que je dois lever les bras ? Est-ce que j’ai le temps ? J’étais tellement en état de choc que j’ai juste levé le bras, sans trop réfléchir." Un geste validé plus tard par sa coéquipière Alison Jackson. "Elle m’a dit que c’était bien, ça m’a soulagée." Depuis ce jour, la Championne du Monde doit composer avec un nouvel équilibre entre fierté et pression.
"Je ne m’attendais pas à ce que ma victoire ait un tel impact", reconnaît-elle. "J’ai reçu tant de messages du Canada, surtout de jeunes filles qui me disent qu’elles croient désormais en leurs chances." Un soutien qui l’aide aussi à gagner confiance. "Ma plus grande faiblesse, c’est de manquer de foi en moi. Mais ça change, grâce aux gens qui m’entourent." Si elle préfère encore ne pas trop se projeter sur 2026, Vallieres sait ce qu’elle vise à long terme. "Un jour, j’aimerais gagner une classique ardennaise." Un rêve à la hauteur d’une championne du monde encore en train d’apprivoiser son nouveau statut.

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