Romain Bardet : «Mon pire ennemi, c'est moi-même...»

Pour la première étape de ce Tour d'Italie sur le territoire italien, Romain Bardet (Team DSM) n’a pas déçu sur cette arrivée au sommet de l’Etna. Le Français, bien entouré par son jeune coéquipier Thymen Arensman, a terminé dans le groupe des favoris - à 2’37 de Lennard Kämna (BORA-hansgrohe), le vainqueur du jour – ce qui lui permet de faire son entrée dans le top 10 du classement général. En grande condition depuis le départ, on l’espérait à l’attaque, mais comme pour l’ensemble des favoris, il ne s’y est pas risqué en raison d’un vent défavorable dans la montée finale.

Romain Bardet : "C’était une étape critique pour moi"

Le récent vainqueur du Tour des Alpes, soulagé d’avoir passé sans encombre cette étape qu’il redoutait, s’est confié au micro de la chaine Eurosport à l’arrivée. Le Français affiche d’abord satisfaction sur son ressenti suite à la journée de repos de la veille. "C’était bien, on est souvent un peu dans l’inconnu les lendemains d’une journée de repos, on ne sait jamais comment le cœur va réagir, ni les jambes, mais ça allait".  Cette étape a été très calme au niveau des favoris, ce qu’il explique notament par le vent.

"Il y avait pas mal de vent de face à la fin, le Giro est encore long, il y avait quand même un gros groupe. C’était une étape critique pour moi car les lendemains des journées de repos, je ne sais jamais trop comment je suis. Mais j’avais pas mal digéré, donc c’est bon signe". Invité ensuite à réagir sur la contre-performance de Tom Dumoulin (Team Jumbo-Visma) et l'abandon de Miguel Angel López (Astana Qazaqstan Team), il a présicé qu'il préférait se concentrer sur lui-même : "Mon pire ennemi, c’est moi-même. On a une belle équipe, on a fait du très bon travail aujourd’hui (mardi), c’est un bon début de semaine", a-t-il terminé.