Tour de France - Primoz Roglic : «J'ai travaillé dur pour me relever»
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Après son abandon sur le dernier Tour d'Italie, c'est un Primoz Roglic (Red-Bull Bora-Hansgrohe) sans repères qui se présente au départ du Tour de France. Aux côtés de Florian Lipwoitz, le Slovène tentera de monter sur la boîte à Paris, après avoir, semble-t-il, compris qu'il était désormais impossible de s'imposer. En conférence de presse, le quadruple vainqueur de La Vuelta ne s'est pas vraiment mis la pression à l'aube de sa 7e Grande Boucle.
Vidéo - La conférence de presse de Primoz Roglic
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"Toujours heureux d'être au départ"
Interrogé sur la place et le rôle qu'il aura à jouer à côté des mastodontes du cyclisme, Primoz Roglic a donné une réponse déroutante, et aborde sans pression ce Tour de France : "Je n'ai pas vraiment besoin de désigner mes rivaux. Evidemment, vu la façon avec laquelle courent Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel... mais nous avons aussi des gars costauds avec Florian Lipowitz qui a fini 3e du Dauphiné, donc on vise aussi le podium sur le Tour de France. Je dois faire ma course, me concentrer sur moi et donner le meilleur de ma personne. Peut-être que je pourrai encore faire quelque chose de grand, en tout cas c'est un privilège de courir avec eux, de côtoyer de jeunes coureurs aussi forts. De mon côté, j'en ai pas grand chose à faire, à 36 ans, le gagner ou pas le gagner, je ne vais plus jouer ma vie."
Pourquoi je suis là, je suis toujours heureux d'être capable d'être au départ du Tour de France, de prendre part au plus grand évenement du cyclisme. J'ai connu ce genre de problèmes, mais l'important c'est surtout la façon dont on gère ces situations par la suite, savoir en tirer des enseignements. On ne peut pas goûter la saveur des bonnes choses sans connaître les difficultés. Après le Giro j'ai été sous antibiotiques, j'ai travaillé dur pour me relever et je suis là. D'ailleurs je n'ai rien à prouver à personne, on fera les comptes à la fin".
Egalement questionné sur le parcours et plus particulièrement sa première semaine, le Slovène a expliqué vouloir "survivre": "Oui, il est probablement préférable de survivre en première semaine. C'est probablement un bon exemple de ce qui s'est passé l'année dernière en France. Donc, oui, il faut aller jusqu'au bout.