Liège-Bastogne-Liège - Un Français pour la Doyenne ?

Les coureurs français rêvent des grandes classiques, et particulièrement de Liège-Bastogne-Liège. Mais il faut pourtant remonter jusqu’à 1980 et la mémorable échappée solitaire de Bernard Hinault sous la neige pour trouver trace d’un succès tricolore.

Après avoir fait sensation en se classant 7e à l’Amstel Gold Race et surtout 2e de la Flèche Wallonne, le jeune Julian Alaphilippe a naturellement été interrogé sur sa capacité à aller chercher le bouquet à Ans : "C’est une course mythique, on rêve tous de la gagner. Et pourquoi pas demain ? Mais je suis d’abord là pour faire mon travail. Ce qui est certain, c’est que ce résultat m’a donné beaucoup de confiance. J’espère avoir bien récupéré. Quand on est dans l’équipe du champion du monde, on ne peut pas prétendre à une place de leader en ayant obtenu un seul résultat. Je verrais ce que je suis en mesure de faire".

Un peu plus expérimenté, Tony Gallopin a quant à lui gagné son statut de leader au sein de l’équipe Lotto-Soudal : "Je me sens à 100 %. Tout s’est bien passé, à l’entraînement comme en compétition. J’ai montré que je pouvais me bagarrer pour la victoire. Liège-Bastogne-Liège est une course qui me convient. Pour être là dans le final, il ne faudra pas être lâché dans Saint-Nicolas, comme cela m’est arrivé dans le passé".

Egalement en vue dans le clan français, Romain Bardet a fait le choix du Tour de Trentin (e) pour préparer Liège-Bastogne-Liège : "Je suis très confiant quant au travail qui a été fourni. J’ai couru en-dedans la dernière étape, de façon à m’économiser en vue du rendez-vous. J’espère que ce sera une course d’attaquants, et qu’on ne se présentera pas avec un peloton de 70 coureurs au pied de la dernière côte. Avec Pozzovivo, nous avons les mêmes caractéristiques, et c’est plutôt bien d’avoir plusieurs cartes dans l’équipe".

Source : communiqué de presse d'ASO.