Plus de 10 ans, où j’ai rencontré des gens incroyables, de qui j’ai beaucoup appris, et qui ont formé ce que je suis aujourd’hui. Le Giro d’Italia, que tout le monde regarde à la télévision et qui remplit les journées de tous les Italiens chaque mois de mai, j’ai eu l’honneur de le disputer cinq fois, et d’être l’un de ces protagonistes rêvant du Maglia Rosa, d’une victoire d’étape ou même simplement de le terminer.
Je n'étais pas un champion, mais j'en ai vraiment rencontré beaucoup, et j'ai appris quelque chose de chacun d'entre eux, augmentant mon estime envers chacun d'entre eux ! Mais j’ai été un cycliste professionnel, ce qui signifie savoir se relever après chaque chute, courir dans toutes les conditions, sous la pluie et dans le froid, ou par plus de 40 degrés et un soleil de plomb. Courir pendant trois semaines consécutives, s’entraîner tous les jours, rouler dans toutes les conditions, mesurer tout ce que l’on mange, se reposer au mieux, prendre soin de son corps, mais le stresser et l’amener à la limite de ses capacités pratiquement tous les jours.
Je me suis amusé, j’ai fait tout ce que je voulais (ou presque !), alors j’ai décidé qu’il était temps de grandir et de regarder vers l’avant. L’avenir s’annonce tout aussi intéressant. Le moment est venu de rendre au cyclisme ce qu’il m’a donné. Mon dernier Grand Tour est terminé, mais mon dernier adieu sera dans ma course natale : Il Lombardie. Je vous donne rendez-vous là-bas. Merci à tous ceux qui m’ont soutenu, et ils ont été si nombreux ! Merci à tous ceux avec qui j’ai couru, fait partie du staff, de la direction ou de n’importe quoi d’autre dans le monde du cyclisme. Merci à ma famille. Merci au cyclisme.

Wout van Aert a testé son matos sur les pavés de Paris-Roubaix