Tro Bro Léon - Kévin Vauquelin : «J'avais les jambes pour gagner...»
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Le Tro-Bro Léon 2025 a donné son verdict ce dimanche avec la victoire de Bastien Tronchon (Decathlon AG2R La Mondiale), qui s'est imposé devant son coéquipier Pierre Gautherat (Decathlon AG2R La Mondiale) et Valentin Madouas (Groupama-FDJ). Seul en tête dans les 20 derniers kilomètres de la course, le Breton de la formation Arkéa B&B Hotels, Kévin Vauquelin, a malheureusement connu une crevaison à 18 km. Le coureur français de 23 ans a terminé 10e de cette 42e édition. Vauquelin ainsi que son directeur sportif Laurent Pichon se sont exprimés dans le communiqué officiel de l'équipe Arkéa B&B Hotels.
Vidéo - Le final de cette 42e édition du Tro-Bro Léon 2025 !
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Kévin Vauquelin : "J'avais de très bonnes jambes..."
Le Français a donc terminé 10e de ce Tro-Bro Léon 2025 et a déclaré : "J'avais de très bonnes jambes, malheureusement, je crève, mais ce sont les aléas de la course. C'est le Tro-Bro Léon. Beaucoup de coureurs ont crevé aujourd'hui. Pour ma part, je n'ai pas eu de chance car c'est intervenu alors que je m'étais extrait du groupe de tête. C'est la course, on sait à quoi on peut s'attendre en disputant cette épreuve. Je suis tout de même arrivé à revenir sur le groupe de tête. J'ai ramené Bastien Tronchon (vainqueur) en pensant faire un résultat. Mais dans le final, du fait que j'ai fait quasiment un contre-la-montre pendant toute la journée, j'ai perdu le contact. Quand je suis parti, je pense que j'avais vraiment les jambes pour gagner. Mais le destin en a décidé autrement. J'ai tout de même pris du plaisir sur cette course", explique-t-il.
Son directeur sportif, Laurent Pichon, s'est également exprimé et a déclaré : "Nous avons joué de malchance, certes, mais qui n'en a pas connu sur ce Tro-Bro Léon ? Bastien Tronchon, le vainqueur, a crevé, Fredrik Dversnes tombe dans le rond-point. Valentin Madouas a connu son lot de soucis aussi. Le Tro-Bro Léon est une épreuve difficile, mais les conditions météo de cette édition l'ont rendue encore plus dure. Nous, on perd Mathis Le Berre très tôt sur chute. Mais le collectif a répondu présent. Nous avons abordé les secteurs clés de la course en étant placés comme il le fallait. Nous avons connu des crevaisons, comme toutes les équipes, mais peut-être pas au bon moment. Lorsque Kévin Vauquelin crève, il est devant, mais malheureusement il n'y a pas encore assez d'écart pour que je sois derrière lui et que je puisse le dépanner très rapidement. Je le fais au plus vite néanmoins, mais il repart derrière le groupe de contre. Il ramène Tronchon qui gagne. C'est un peu la frustration, mais cela fait aussi partie de la course. C'est ainsi", conclut l'ancien coureur et maintenant directeur sportif, Laurent Pichon.