Cyclisme - Le sacré bordel de la vie d'Armstrong

Dans une interview exclusive accordée, il y a quelques semaines, à l'édition du soir, une version numérique du journal Ouest-France, Lance Armstrong se livre. L'Américain ne pense plus vraiment au vélo. Il ne suit plus les courses, il n'a presque pas regardé le Tour de France 2014, son vélo il ne l'enfourche qu'une fois par semaine. Alors quand lui, le banni de toute compétition sportive officielle s'aligne sur la Mike Nosco Bicycle Ride, une course de charité en Californie, ça fait mal aux jambes : " Je n'ai plus l'habitude de telles montées. "

Peu importe, son bonheur est ailleurs dorénavant. " Ce n'est pas parce qu'il s'agit de quelque chose de douloureux, c'est simplement parce que j'ai tourné la page. Inutile de vous dire que la fin de ma carrière a été compliquée. C'est même toujours un sacré bordel... Je me suis naturellement éloigné de tout ça. " Après avoir passé une bonne partie de sa vie sur le vélo, il veut profiter d'autres choses, ses " priorités ont changé. " La lutte contre le cancer, sa famille et les voyages rythment aujourd'hui ses journées.

La France est forcément une destination à part pour lui. " Lorsque je suis revenu à Paris pour la dernière fois en 2013, j'avais presque le sentiment de revenir dans ma deuxième maison. " Toujours très populaire aux Etats-Unis, un passant lui dit que c'est aussi le cas à travers le monde. Il répond : " peut-être pas en France. Mais si c'était aussi le cas, ce serait cool. J'apprécierais vraiment... " Il faudra sûrement encore un peu de temps pour ça.