Lefevere : «Merlier ou Jakobsen au Tour ? On verra... »

Comme chaque année, la bataille fait rage au sein de la formation Soudal-Quick Step pour les huit places sur le Tour de France. En 2022, un duel avait eu lieu en interne entre Fabio Jakobsen et Mark Cavendish pour savoir qui irait sur le Tour, celui-ci avait finalement été remporté par Jakobsen. Cette année, après le départ de Cavendish, le Néerlandais était pressenti pour aller sur la Grande Boucle, mais le début de saison tonitruant du nouveau venu Tim Merlier lui met considérablement la pression. Le Champion de Belgique a déjà 4 succès cette année tandis que Jakobsen, malgré sa belle victoire sur Tirreno-Adriatico, vit un début de saison un peu plus contrasté. Mais le grand patron de l'équipe, Patrick Lefevere, est satisfait. "Est-ce que j'ai les sprinteurs les plus rapides du monde ? Eh bien, j'espère, mais nous sommes encore au début de l'année. Fabio n'a pas été satisfait de son sprint à quelques reprises et cela ne s'est pas passé comme il le souhaitait. Quoi qu'il en soit, la saison est encore longue, nous avons déjà beaucoup de victoires, donc je peux être satisfait", explique Lefevere à nos confrères de Belga.

"Il y a douze candidats pour le Tour"

Lefevere souligne également l'importance d'avoir deux bons sprinteurs au sein d'une équipe. "Je ne veux pas participer à ces jeux de la presse qu'on lit ici et là. Que Fabio est en fin de contrat et Merlier nous est lié encore plus longtemps. Et que, maintenant que la carte Remco est privilégiée par l'équipe, l'un d'entre eux pourrait disparaître l'année prochaine. J'ai besoin de deux bons sprinteurs. Il y a 275 jours de course par an, le Tour ne compte que 21 étapes. Vous n'avez pas seulement besoin d'un sprinteur pour le Tour. Ils ne se dérangent pas. Fabio est à Tirreno, Tim est à Paris-Nice, ils ne vont pas courir ensemble." Pourtant, la grande question est de savoir qui sera au départ du Tour de France cet été. Jakobsen est normalement le numéro 1 du sprint chez Soudal Quick-Step, bien que Lefevere reste prudent. "Il y a douze candidats pour le Tour. On verra et ce sera une sélection naturelle, comme c'est toujours le cas dans notre équipe. Cette année ne sera pas différente. On décidera qui pourra aller sur le Tour après le Dauphiné et le Tour de Suisse."