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Philippe Gilbert, en colère : «Il est temps que ça change !»

Sécurité
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : Sirotti / @lachainelequipe

Même s'il ne disputait pas le Tour de Burgos la semaine dernière, Philippe Gilbert (Lotto Soudal) n'a pu passer à côté de la terrible chute qui a eu lieu mercredi dernier à l'occasion de la 2e étape. Si elle n'a fort heureusement pas engendré de drame, elle a fortement marqué les esprits de par sa violence, mais aussi son origine, avec ce ralentisseur placé à 500 mètres de l'arrivée et fatal à David Dekker (Team Jumbo-Visma), qui a totalement perdu le contrôle de son vélo au moment de le franchir, provoquant un effrayant carambolage au sein du peloton. "En tant que représentant des coureurs pour la commission des athlètes, je me joins aux coureurs victimes de la chute au Tour de Burgos", commence l'ancien champion du monde dans un message posté sur ses réseaux sociaux il y a quelques jours.

Énorme chute dans le final de la 2e étape du Tour de Burgos

 

"J’ai demandé à l’UCI d’avoir un protocole de reconnaissance, contrôle et validation des parcours..."

"Je défends la sécurité des athlètes et dénonce ce genre de manquement ! J’ai demandé à l’UCI d’avoir un protocole de reconnaissance, contrôle et validation des parcours et surtout des arrivées, mais cela n’est toujours pas mis en place. Malheureusement les coureurs sont toujours les victimes de ces négligences. Il est temps que les sujets de la sécurité soient pris au sérieux et que cela change pour le bien du cyclisme", poursuit le futur retraité, rejoignant ainsi son acolyte Matteo Trentin (UAE Team Emirates), lui aussi très remonté contre l'Union Cycliste Internationale (UCI).

 

Marcos Moral, directeur du Tour de Burgos : "On ne peut pas diaboliser l'organisateur"

Pour rappel, Marcos Moral, le directeur du Tour de Burgos, s'était exprimé au micro de La Chaîne L'Équipe au lendemain de l'incident, pointant notamment du doigt la faute technique commise par David Dekker. ""Ce n'était pas un dos d'âne mais un passage piéton qui ne faisait pas plus de 2,5 centimètres de hauteur, sur une rampe. Cet obstacle était signalé par un marquage au sol et par des drapeaux. Les 3 derniers kilomètres que nous avons préparés, nous les avons montrés aux coureurs, et il est impossible de trouver un tracé en retirant les ronds-points ou les passages comme celui-ci. C'était une erreur de la part du coureur (David Dekker). Il l'a reconnu et a demandé pardon, et je demande aussi pardon. Je ne dis pas que c'est uniquement de sa faute, c'est de la faute de tout le monde, mais on ne peut pas diaboliser l'organisateur car c'était signalé. Je pense que la fin de l'étape était correcte. On assume notre responsabilité, mais on ne peut pas diaboliser l'organisateur", avait-il expliqué.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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