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Geraint Thomas se laisse aller : «J'ai été saoul 12 nuits sur 14»

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Mis à jour le par Audrey QUETARD
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

Une chose est sûre, Geraint Thomas aura bien profité de son intersaison, avant de se projeter sur 2024. Dans une interview au Sunday Times, le Gallois s'est livré sur sa désillusion au Tour d'Italie et sa période de repos, où il a pu profiter de la "vie normale". Le lauréat du Tour de France 2018 raconte : "Ces deux dernières semaines, honnêtement, je pense que j'ai été ivre 12 nuits sur 14. Depuis que je suis revenu à Cardiff, c'est la folie. C'est comme ça qu'on rencontre ses amis. Comme, 'Oh, tu veux qu'on se voit ? Ouais, allons dîner, ou allons simplement au pub'". Le coureur de 37 ans ne boit pratiquement pas pendant l'année, alors, "pendant l'intersaison, on se laisse aller". 

Sur le Giro, Geraint Thomas a tout perdu sur la 20e étape

 

Sa nouvelle stratégie de nutrition

S'il s'étale sur sa "bonne condition de buveur", c'est que Geraint Thomas a besoin de "cette vraie normalité". Ces moments lui permettent de se dire : "J'ai vraiment besoin d'enfourcher mon vélo et de me structurer." Sutout que, cette saison, il a retrouvé son pic de forme en terminant 2e du Giro. Comme quoi, sa stratégie semble porter ses fruits. Le triple vainqueur d'étape sur La Grande Boucle explique surtout avoir apporté quelques changements quant à son alimentation sur le vélo : "En sortie, j'ai tendance à m'alimenter davantage. Ensuite, je n'ai plus aussi faim après le vélo, donc je mange moins. C'est ma nouvelle façon de penser ; elle a fonctionné." Une tactique dont il voit les résultats ces "2 dernières années", et qui lui a permis de "rester compétitif". 

 

"J'avais porté ce maillot pendant si longtemps..."

Geraint Thomas n'a pas éludé le sujet du Tour d'Italie, où il menait au classement général avant que Primoz Roglic ne renverse la tendance dans le chrono final, s'emparant du maillot rose définitivement. Le lauréat de Paris-Nice 2016 avait craqué dans les derniers hectomètres du Monte Lussari : "A ce moment-là, je voulais être n'importe où ailleurs. C'était assez merdique", reconnaît-il. Il développe : "J'avais porté ce maillot pendant si longtemps, et puis, se tenir sur le podium et voir Roglic heureux, célébrant avec son fils, c'était juste..." Le natif de Cardiff s'était consolé avec la victoire de Mark Cavendish le lendemain : "Le voir gagner était agréable et cela a mis un peu d'éclat sur ce qui a été une journée assez difficile". 

Publié le par Audrey QUETARD

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