Tour de France - Jonas Vingegaard : «Simon Yates.. c’est un vrai coup dur»

La 1ère étape de ce Tour de France s'est déroulée sans accroc pour Jonas Vingegaard. En effet, le Danois a même été très actif. Toujours bien placé et bien entouré par son équipe Visma | Lease a Bike, il n'a quasiment pas quitté les premières positions du peloton de la journée. Profitant même d'une portion avec vent de côté pour créer une bordure dans les 20 derniers kilomètres, Vingegaard a repris du temps à une majorité de ses concurrents au classement général... hormis son grand rvival Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG).
Vidéo - La réaction de Tadej Pogacar à l'arrivée de cette 1ère étape
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"C’est soit nous, soit une autre équipe qui lance l’offensive"
"C'était une journée stressante, mais une bonne journée pour nous. Nous avons terminé dans le premier groupe, comme prévu. Notre plan était de tenter un coup de bordure à 20 kilomètres de l’arrivée, et l’équipe a parfaitement exécuté ça. Ils m’ont gardé hors de danger du début à la fin, donc un grand merci à eux. Et ils ont réussi à créer la cassure aussi, donc pour nous, c’était une bonne journée", a déclaré Vingegaard à l'arrivée de cette 1ère étape. "Honnêtement, c’est soit nous, soit une autre équipe qui lance l’offensive. À ce moment-là, on savait que le vent allait souffler de côté, et qu’il serait assez fort. Donc on savait que si ce n’était pas nous, ce serait quelqu’un d’autre. Et dans ce cas, autant le faire nous-mêmes. Au moins, on est devant, on contrôle. C’était notre approche aujourd’hui, et ça a bien fonctionné."
Si Jonas Vingegaard et Matteo Jorgenson sont arrivés dans le premier groupe, le vainqueur du dernier Giro d'Italia, Simon Yates, a lui terminé à plus de 6 minutes. "Ce n’est jamais agréable de voir Simon perdre, je crois, environ six minutes. C’est un vrai coup dur, clairement. Mais en même temps, nous, on est restés en sécurité, et pour être honnête, je pense que c’était probablement le final le plus sûr qu’on pouvait espérer. Si tu mets 180 coureurs sur cette arrivée, dans une première étape du Tour de France, alors là, ce serait un chaos total", a expliqué le Danois.