Route - La jolie gaffe de Jan Hirt: «J'irai au Giro pour aider Evenepoel»
Publié le 15/11/2022 à 15:07 par Arthur De SMEDT
"Est-ce que je ferai le Giro ou le Tour de France en 2023 ? J'ai fait mon choix mais nous annoncerons la décision en janvier", déclarait il y a quelques semaines Remco Evenepoel. Grâce à son futur coéquipier au sein de la nouvelle Soudal-Quick-Step, Jan Hirt, on connait la tendance même si la réponse officielle devra atttendre début 2023. Un nouvel indice penchant en faveur du Tour d'Italie plutôt que le Tour de France pour Remco a été dévoilé par son futur coéquipier au sein de la nouvelle Soudal-Quick-Step, Jan Hirt. "J'irai probablement sur le Giro d'Italia pour aider Remco Evenepoel, qui veut gagner le grand tour italien après sa victoire à La Vuelta", a laissé entendre le Tchèque de 31 ans lors d'une récente interview à la télévision tchèque. Depuis des mois, les spéculations ne cesse sur le futur programme de course du Belge désormais auréolé d'un maillot arc-en-ciel, après avoir notamment remporté Liège-Bastogne-Liège et La Vuelta cette saison. Bref, quelle sera la préférence du coureur de 22 ans en 2023 : le Grand Tour en Italie ou en France ? Jan Hirt semble nous l'avoir indiqué.
Vidéo - Patrick Lefevere sur Evenepoel et le Tour de France 2023 !
Remco Evenepoel to race Giro d’Italia, hints new Quick-Step teammate.
— VeloNews (@velonews) November 12, 2022
Jan Hirt, set to join Soudal-Quick-Step next season, suggests he will be racing the Italian grand tour with orders to help Evenepoel.https://t.co/5uWPjvoZa8
Eddy Merckx : "Remco Evenepoel devrait faire le Giro..."
Un choix qui semblerait logique au vu des parcours respectifs des deux Grands Tours, le Giro favorisant bien plus les qualités de rouleurs d'Evenepoel avec trois contre-la-montre et près de 70 kms d'effort solitaire, contre seulement 22 sur le Tour. Le champion du monde suivrait ainsi les conseils de son illustre aîné Eddy Merckx. "À ce stade de sa carrière, je lui conseille d’aller au Giro d’Italia, qui est meilleur pour lui que le Tour de France. Concourir en Italie est donc toujours spécial : les beaux endroits, les fans, la nourriture...", avait déclaré en octobre le "Cannibale" à La Gazzetta dello Sport. "Pour gagner le Tour d'Italie, cela dépendra aussi de la force des rivaux. Mais il a prouvé ces dernières semaines qu’il était un champion. Il a évolué, il a gagné la Vuelta et il l’a fait en attaquant sur des pentes abruptes. Au Giro, cependant, ce sera encore plus difficile : les montées sont plus longues et souvent vous dépassez 2 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. De plus, la météo peut être un facteur, avec la possibilité de neige et de froid. Mais Remco doit se tester, c’est le seul moyen de comprendre quelles sont ses limites".
